Le Monument de la renaissance africaine fait partie des grands projets culturels du président de la République du Sénégal. Haut de 50 mètres, il symbolise la liberté, la fraternité humaine, le dialogue des cultures. Il annonce le retour de l'Afrique, une Afrique qui assume son passé, tout son passé et se tourne résolument vers l'avenir à la rencontre des peuples et cultures du monde.
Au Sénégal par contre, le débat est souvent mal abordé car uniquement axé sur les plans religieux (certains parlent d'idolâtrie) et financier (un coût qui se chiffre à une dizaine de milliards de francs Cfa). D'autres ont poussé la critique jusqu'à relever le caractère misogyne et insultant de cette statue constatant une femme dénudée en raison de 'la longueur jugée insuffisante d'un pagne qui laisse apercevoir une jambe nue'. Le monument suscite des questions, mais les plus étonnantes viennent de ceux qui affirment sans discernement que cette oeuvre d'art serait destinée à la vénération et qui nous rappellent que la fabrication, la possession ou l'achat des statues en guise d'adoration ou de vénération est formellement interdite par l'Islam. Même si la très sérieuse Isesco nous apprend très justement que la représentation animale ou humaine est possible dans l'Islam si elle n'est faite que pour la beaut
Ces attaques peuvent trouver leur justification dans plusieurs contextes
1.La situation économique et sociale du pays
Lors d’une visite sur le chantier, le week-end dernier, le chef de l’Etat a révélé que 35% des recettes générées par le Monument de la renaissance africaine lui reviennent. Une quote-part que Me Wade compte reverser à une Fondation dont la gestion sera confiée à son fils. Cette décision du président de la République n’est pas encore effective, car nombre d’écueils juridiques se dressent sur le chemin de son application. D’après les éclairages d’Ahmet Ndiaye, professeur de Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), «toutes les contestations à cette décision de Wade tiennent du fait de l’imbroglio juridique qui entoure cette affaire». D’une part, il note la nécessité de lever «le flou artistique qui entoure la nature juridique du Monument de la renaissance». En effet, il explique que si l’édifice est versé dans le droit du patrimoine culturel national, la volonté de Me Wade pourrait souffrir du point de vue de la légalité.
2.La gestion des fonds générés par le Monument
De l’analyse juridique de M. Ndiaye, il relève, «en réalité, qu’il est interdit au chef de l’Etat, du fait de sa posture, d’avoir des actions ou des parts dans des entreprises ou sociétés à but commercial».
Cette restriction imposée au chef de l’Etat se justifie par la volonté d’éviter des collisions d’intérêts au cœur desquels le Président pourrait se trouver. D’autre part, le Professeur de Droit public fait noter une autre équation juridique à résoudre avant l’application de la décision du chef de l’Etat d’avoir un pourcentage sur les recettes du monument. La demande de parts de Me Wade est faite au nom de la propreté intellectuelle de la statue. Seulement, à ce sujet, le spécialiste de droit convoque la loi de 1973, complétée par celle de 2008 qui exigent que «le chef de l’Etat soit le concepteur ou le co-concepteur de la statue avant de réclamer la propriété intellectuelle». Mais, si le chef de l’Etat n’a eu que l’idée et non la conception, la réclamation des droits de propriété intellectuelle ne prospère pas. Sur ce point, l’assurance est donnée par Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il jure que «le chef de l’Etat est, à lui seul, le dessinateur, le concepteur et l’artiste qui a donné forme à la statue». De ce point de vue et «en sa qualité de citoyen, il est libre de réclamer les droits de propriété intellectuelle sur son œuvre», déduit-il.
3.Ethique et morale
Outre les arguments juridiques qui conditionnent l’obtention des 35% décidés par Me Wade sur les retombées financières du Monument de la renaissance africaine, M. Ndiaye convoque «la morale et l’éthique pour constater, sans peine majeure, que la démarche initiée par Me Wade peut souffrir de sérieuses récriminations». L’argument avancé pour justifier cette position du juriste est que «le terrain appartient à l’Etat et les ressources utilisées pour les travaux proviennent de deniers publics». Qui plus est, M. Ndiaye raisonne : «Si la décision de Me Wade est maintenue, il va falloir établir un contrat entre l’Etat et celui qui l’incarne.» D’où le désordre que cela crée.
Mais, d’après les explications du ministre de la Communication, la décision de Me Wade ne souffre d’aucune illégalité, même s’il informe que le «Monument appartient à l’Etat». Par contre, Moustapha Guirassy refuse que l’on veuille trouver un problème à ce que le chef de l’Etat réclame des droits sur un bien de l’Etat. Non sans préciser que «Me Wade ne réclame pas de parts sur des recettes, mais juste ses droits sur une œuvre qui lui appartient.
mardi 30 mars 2010
lundi 29 mars 2010
La coupe du monde est elle un facteur de developpement?
Lourde tâche que d’organiser une Coupe du Monde de football : être hôte d’un tel évènement est synonyme d’importantes conséquences économiques pour le pays organisateur. Jugez-en d’après les vues satellites de certains stades (ici, là ou là) : les sommes investies pour rénover ou construire les infrastructures sportives ont été considérables. Mais ça ne s’arrête pas là. En effet, si mettre aux normes un stade est une chose, en permettre l’accès en est une autre. Par exemple, en 2006, les collectivités locales et le gouvernement allemands ont dépensé 250 millions d’Euro dans les moyens de transports munichois. Il en va de même pour l’Afrique du Sud, pays hôte de la Coupe du Monde de football 2010, où le gouvernement a prévu de dépenser presque 300 millions d’Euro pour l’aménagement des stades, et environ 1 milliard d’Euro dans le développement d’un réseau ferroviaire capable de relier les grandes villes du pays.
Sans être une conséquence systématique, une victoire en Coupe du Monde peut aussi être un facteur important pour l’économie du pays organisateur. En France par exemple, le PIB (produit intérieur brut) a maintenu sa progression de manière confortable en 1998 (3.5%) et 1999 (3%) après la victoire des bleus d’Aimé Jacquet (contre 2.3% en 1997). Cela s’explique par trois facteurs majeurs :
une augmentation de l’afflux de voyageurs étrangers dans le pays hôte, durant la période de la Coupe du Monde bien sûr, mais également durant les mois suivants (et dans une moindre mesure, les années),
les victoires et défaites provoquent des variations boursières,
pour les pays réalisant de bonnes performances, la hausse du moral de la population provoque une stimulation du marché et améliore la productivité du pays.
Quoi qu’il arrive, il est très difficile, surtout dans le contexte de crise actuel, de tirer des conclusions précises sur les conséquences économiques qu’aura la Coupe du Monde 2010 sur l’économie de l’Afrique du Sud, sur le long terme. Selon Wikipedia, certaines études ont montré une relative concordance, dans les pays en développement, entre les périodes d’expansion économique et les résultats en Coupe du Monde. L’analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion mais certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs, avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe. L’oeuf avant la poule ?http://images.google.sn/imgres?imgurl=http://images.webnetters.org/coupe-du-monde.jpg&imgrefurl=http://forum.webnetters.org/Web/search/mondial%2B2010/&usg=__UfKPKdlabFedjH9iWK-sakg8YX0=&h=449&w=600&sz=87&hl=fr&start=8&um=1&itbs=1&tbnid=kpmnkJHQbSvI8M:&tbnh=101&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dcoupe%2Bdu%2Bmonde%2B2010%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26tbs%3Disch:1
Sans être une conséquence systématique, une victoire en Coupe du Monde peut aussi être un facteur important pour l’économie du pays organisateur. En France par exemple, le PIB (produit intérieur brut) a maintenu sa progression de manière confortable en 1998 (3.5%) et 1999 (3%) après la victoire des bleus d’Aimé Jacquet (contre 2.3% en 1997). Cela s’explique par trois facteurs majeurs :
une augmentation de l’afflux de voyageurs étrangers dans le pays hôte, durant la période de la Coupe du Monde bien sûr, mais également durant les mois suivants (et dans une moindre mesure, les années),
les victoires et défaites provoquent des variations boursières,
pour les pays réalisant de bonnes performances, la hausse du moral de la population provoque une stimulation du marché et améliore la productivité du pays.
Quoi qu’il arrive, il est très difficile, surtout dans le contexte de crise actuel, de tirer des conclusions précises sur les conséquences économiques qu’aura la Coupe du Monde 2010 sur l’économie de l’Afrique du Sud, sur le long terme. Selon Wikipedia, certaines études ont montré une relative concordance, dans les pays en développement, entre les périodes d’expansion économique et les résultats en Coupe du Monde. L’analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion mais certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs, avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe. L’oeuf avant la poule ?http://images.google.sn/imgres?imgurl=http://images.webnetters.org/coupe-du-monde.jpg&imgrefurl=http://forum.webnetters.org/Web/search/mondial%2B2010/&usg=__UfKPKdlabFedjH9iWK-sakg8YX0=&h=449&w=600&sz=87&hl=fr&start=8&um=1&itbs=1&tbnid=kpmnkJHQbSvI8M:&tbnh=101&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dcoupe%2Bdu%2Bmonde%2B2010%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26tbs%3Disch:1
samedi 20 mars 2010
La faim est elle toujours liée à la pauvreté?

Par faim,on entend un besoin d'alimentation après un certain temps sans nourriture.Mais le problème majeur consiste à se demander si ce besoin est du à certains facteurs telle que la pauvreté.
Dans la plupart des cas,la faim est due à la pauvreté.Dépourvu de moyens,l'homme fait face à d'énormes difficultés pour subvenir à ses besoins.Ce manque de moyens est en grande partie lié à la conjoncture due à la crise économique et financière,à l'instabilité politique de certains pays du sud du sahara ,de l'asie du Sud et de l'Amerique du sud.En temoigne l'exode rural qui constitue un grand dilemme pour les autorités étatiques avec la prolifération des bidonvilles.
Cependant force est de constater que ces concepts ne sont pas toujours liés.Etre riche ne veut pas dire forcément manger à sa faim.Faut entendre par là quantité et qualité.
Dans la plupart des pays en conflits ,bien que riche ,l'homme a du mal manger à sa faim.
Dans la plupart des cas,la faim est due à la pauvreté.Dépourvu de moyens,l'homme fait face à d'énormes difficultés pour subvenir à ses besoins.Ce manque de moyens est en grande partie lié à la conjoncture due à la crise économique et financière,à l'instabilité politique de certains pays du sud du sahara ,de l'asie du Sud et de l'Amerique du sud.En temoigne l'exode rural qui constitue un grand dilemme pour les autorités étatiques avec la prolifération des bidonvilles.
Cependant force est de constater que ces concepts ne sont pas toujours liés.Etre riche ne veut pas dire forcément manger à sa faim.Faut entendre par là quantité et qualité.
Dans la plupart des pays en conflits ,bien que riche ,l'homme a du mal manger à sa faim.
vendredi 19 mars 2010
jeudi 18 mars 2010
Bilan des 50 ans des indépendances des pays africains

l'Amicale des étudiants du Centre dEtudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) de Dakar a organisé une conférence de presse sur le bilan des 50 ans de l'independance des pays africains,ce Mercredi 17 Mars à la cafétaria dudit centre.Une conférence animée par Ismail Madior Fall,constitutionnaliste ,Thierno Diop professeur en sociologie politique au cesti et Barka Ba comme modérateur.
Un thème traité sous différents angles par les conférenciers.Adama Ndione étudiant en 2ème au cesti met en exergue le role joué par la littérature pour l'accession des pays africains à la souveraineté internationale. "Les africains font face actuellement à un problème de leadership.En outre ,on a noté une désillusion des africains après le départ des occidentaux" ,martèle t-il.
"Il n'ya d'hommes forts dans une démocratie" a laché d'entrée Ismail M.Fall.En effet ,selon lui,la démocratie postule légalité.
M. Fall est revenu sur les processus démocratiques en Afrique.Il soutient que les pays africains n'arrivent toujours à franchir les phases de routinisation.A part le Senegal,le seul disposant de fichier electoral,qui peine à consolider son système.
Un argument battu en brèche par T. Diop qui pense que nos pays sont des néo-colonnies.Il suggère une anlyse fine de la situation. "Les concepts de démocrtie et Droit de l'homme constituent un piège pour l'Afrique,ils sont importés d'Occident" martèle t-il.
Selon I.M.Fall ,ces contraductions constituent la richesse de la confèrence,sont complémentaires.Mais le hic est qu'ils ne sont pas de la meme génération,d'ou la divergence de leurs points de vie.
Une occasion saisie par M.Thierno Diop pour montrer sa fidelite au marxisme dont il se glorifie.Une conference riche de par les differents angles sous lesquels elle a ete traitee
Un thème traité sous différents angles par les conférenciers.Adama Ndione étudiant en 2ème au cesti met en exergue le role joué par la littérature pour l'accession des pays africains à la souveraineté internationale. "Les africains font face actuellement à un problème de leadership.En outre ,on a noté une désillusion des africains après le départ des occidentaux" ,martèle t-il.
"Il n'ya d'hommes forts dans une démocratie" a laché d'entrée Ismail M.Fall.En effet ,selon lui,la démocratie postule légalité.
M. Fall est revenu sur les processus démocratiques en Afrique.Il soutient que les pays africains n'arrivent toujours à franchir les phases de routinisation.A part le Senegal,le seul disposant de fichier electoral,qui peine à consolider son système.
Un argument battu en brèche par T. Diop qui pense que nos pays sont des néo-colonnies.Il suggère une anlyse fine de la situation. "Les concepts de démocrtie et Droit de l'homme constituent un piège pour l'Afrique,ils sont importés d'Occident" martèle t-il.
Selon I.M.Fall ,ces contraductions constituent la richesse de la confèrence,sont complémentaires.Mais le hic est qu'ils ne sont pas de la meme génération,d'ou la divergence de leurs points de vie.
Une occasion saisie par M.Thierno Diop pour montrer sa fidelite au marxisme dont il se glorifie.Une conference riche de par les differents angles sous lesquels elle a ete traitee
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