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mercredi 3 novembre 2010

« Barra Tall, Cheikh Tidiane Gadio…. ne sont que des merr gaddu »



Le coordonnateur national des opérations de vente des cartes de membres du parti libéral ne s’est pas tendre envers l’opposition et les leaders de certains mouvements citoyens. Farba les a traités de les noms d’oiseaux lors de sa conférence de presse hier soir pour faire l’état des ces opérations de vente de cartes

Farba Senghor est sorti encore ses gonds pour déverser toute sa bile sur les leaders de l’opposition et de mouvements citoyens. Faisant l’état des opérations de vente des cartes de membres de son parti, le coordinateur national a laissé entendre que certains leaders de mouvement citoyen ne sont que des « mer gaddu » pour ne pas dire des « frustrés ».D’après lui, ces leaders notamment Bara Tall et Cheikh Tidiane Gadio ne pipaient mot lorsqu’ils étaient au commandement. « Bara Talla ne critiquait pas le Président lorsqu’il gagnait les marchés. Gadio fuyait les journalistes .Donc il devait attendre d’être évincé pour se réclamer journaliste. Ils ne sont que des pourfendeurs », tance t-il. Arguant ces propos, le ministre conseiller personnel du Président soutient qu’il suffit de les « alimenter »pour les avoir dans la mesure où ils ne sont que des opposants « mécontents et alimentaires ».Non s’en arrêter là, Farba lance ses missiles dans la prairie de Benno Siggil sengaal. A l’en croire, la panique est entrain de s’installer dans l’opposition. Une inquiétude qui se fait à première vue dans la mesure où Benno s’est rendu compte qu’il est incapable de gagner les élections. Et ils n’ont, d’après lui, d’autre méthode que de sortir leurs besaces pour disqualifier le Président. « L’opposition est divisée. Moustapha Niasse ne se mettra jamais derrière Ousmane Tanor Dieng puisqu’il (Niasse, Ndlr) ne partage la même idéologie que lui ; Il y a plusieurs pôles dans cette opposition », révèle t-il avant de poursuivre son argumentaire : « Il y a cassure dans le Ps depuis 1980.Niasse et Djouba Ka ne partageaient pas la même ligne de politique. C’est pourquoi ils sont partis en 1999.Donc je vois mal comment ils ont accepter de se ranger lui après 10 ans de conflits » .Pis, il soutient que les autres opposants n’ont que des « partis yobaléma ». « C’est parce qu’ils ont besoin d’exister qu’ils ont créé leurs partis. Niasse et Tanor constituent leur support. D’ailleurs, ils se rangent derrière Moustapha Niasse » argue Farba .Qui poursuit : « Macky Sall n’a pas l’envergure du Président car il n’est pas préparé. Il a été formenté par le parti libéral après son départ de Aj/ Pads ».

« L’éducation est et doit rester un processus culturel »



La sous directrice de l’Unesco en Afrique est d’avis que la culture demeure la seule alternative pour le développement du continent africain. Lalla Aicha Ben Barka suggère aussi l’intégration de la culture dans l’enseignement supérieur. Elle s’exprimait lors de l’ouverture du 13ème Congrès de l’Association Archéologique Panafricaine de Préhistoire
et des Disciplines Associées (Panaf) et de la 20ème conférence de
la Société des Archéologues Africanistes (Safa) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« L’éducation est et doit rester un processus culturel, par lequel les nations expriment et transmettent, aux générations futures, leurs identités multiples, et souvent métisses » .Telle est la conviction de Lalla Aicha Ben, Barka, sous directrice générale de l’Unesco en Afrique. Venue assister à l’ouverture du 13ème Congrès de l’Association Archéologique
Panafricaine de Préhistoire et des Disciplines Associées (Panaf) et de la 20ème conférence de la Société des Archéologues Africanistes (Safa) hier matin, Lalla Aicha Barka pense que « l’éducation et la culture , dans leur interaction dynamique, donnent ainsi à la société les outils du seul combat légitime, à savoir le développement dans la coexistence pacifique et le pluralisme respectueux « .D’autant plus, selon Lala, « la qualité de l’enseignement reçu, la capacité des dirigeants à faire de choix pertinents , dépendent de l’importance qu’ils accordent à la culture ».Et comme alternative, elle suggère « une coopération intellectuelle et morale de l’humanité ».Car, à son avis, il demeure obligatoire de « remettre la culture au centre, au sens large, qui, va de l’apprentissage de l’Abc à la sauvegarde des mégalithes, qui englobe les fêtes populaires et l’artisanat ».Pourquoi une telle initiative ? « il n’y a pas d’investissement plus rentable », répond elle. Toujours, selon la sous directrice générale en Afrique, « occulter le facteur culturel du, développement revient tout simplement à priver les peuples des moyens de participer au développement, de les empêcher d’être partie prenante de la mondialisation ».Elle poursuit : « Intégrer le facteur permet au contraire de s’appuyer sur des savoir-faire locaux , des activités maîtrisées par les populations, qui sont une base pour la construction du développement ».Revenant sur le thème du congrès, Lalla reste d’avis que le patrimoine culturel demeure très important. Parce que, soutient-elle, « les sites sont des sources d’attraction touristique, mais aussi un foyer d’activités économiques et contribuent à former des professionnels dans les domaines de la préservation, de l’accueil ».Consciente du rôle capital de l’archéologie, Lalla Aicha Ben Barka se dit optimiste quant à un échange fructueux avec les spécialistes. « Il n’y plus de doute de voir inscrire un plus grand nombre de sites africains sur la liste du patrimoine mondial .Les archéologues révèlent chaque jour de nouveaux paysages culturels associés à des valeurs universelles exceptionnelles ».