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mercredi 3 novembre 2010

« L’éducation est et doit rester un processus culturel »



La sous directrice de l’Unesco en Afrique est d’avis que la culture demeure la seule alternative pour le développement du continent africain. Lalla Aicha Ben Barka suggère aussi l’intégration de la culture dans l’enseignement supérieur. Elle s’exprimait lors de l’ouverture du 13ème Congrès de l’Association Archéologique Panafricaine de Préhistoire
et des Disciplines Associées (Panaf) et de la 20ème conférence de
la Société des Archéologues Africanistes (Safa) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« L’éducation est et doit rester un processus culturel, par lequel les nations expriment et transmettent, aux générations futures, leurs identités multiples, et souvent métisses » .Telle est la conviction de Lalla Aicha Ben, Barka, sous directrice générale de l’Unesco en Afrique. Venue assister à l’ouverture du 13ème Congrès de l’Association Archéologique
Panafricaine de Préhistoire et des Disciplines Associées (Panaf) et de la 20ème conférence de la Société des Archéologues Africanistes (Safa) hier matin, Lalla Aicha Barka pense que « l’éducation et la culture , dans leur interaction dynamique, donnent ainsi à la société les outils du seul combat légitime, à savoir le développement dans la coexistence pacifique et le pluralisme respectueux « .D’autant plus, selon Lala, « la qualité de l’enseignement reçu, la capacité des dirigeants à faire de choix pertinents , dépendent de l’importance qu’ils accordent à la culture ».Et comme alternative, elle suggère « une coopération intellectuelle et morale de l’humanité ».Car, à son avis, il demeure obligatoire de « remettre la culture au centre, au sens large, qui, va de l’apprentissage de l’Abc à la sauvegarde des mégalithes, qui englobe les fêtes populaires et l’artisanat ».Pourquoi une telle initiative ? « il n’y a pas d’investissement plus rentable », répond elle. Toujours, selon la sous directrice générale en Afrique, « occulter le facteur culturel du, développement revient tout simplement à priver les peuples des moyens de participer au développement, de les empêcher d’être partie prenante de la mondialisation ».Elle poursuit : « Intégrer le facteur permet au contraire de s’appuyer sur des savoir-faire locaux , des activités maîtrisées par les populations, qui sont une base pour la construction du développement ».Revenant sur le thème du congrès, Lalla reste d’avis que le patrimoine culturel demeure très important. Parce que, soutient-elle, « les sites sont des sources d’attraction touristique, mais aussi un foyer d’activités économiques et contribuent à former des professionnels dans les domaines de la préservation, de l’accueil ».Consciente du rôle capital de l’archéologie, Lalla Aicha Ben Barka se dit optimiste quant à un échange fructueux avec les spécialistes. « Il n’y plus de doute de voir inscrire un plus grand nombre de sites africains sur la liste du patrimoine mondial .Les archéologues révèlent chaque jour de nouveaux paysages culturels associés à des valeurs universelles exceptionnelles ».

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