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mardi 4 mai 2010

Visite de la Gouverneure Générale du Canada au Cesti

Michaelle Jean pense que " le métier de journaliste a besoin d’une éthique, de la responsabilité citoyenne».




" L’engagement et la rigueur des journalistes pour ne pas donner de force à l’afro-pessimisme d’une Afrique pourtant riche de tout et surtout de ses enfants. la responsabilité citoyenne d’informer est un acte de rigueur et d’engagement",tels sont les propos de la Gouverneure Générale qui ouvrait le panel qui portait sur le thème « le rôle des médias dans l’émergence d’une nouvelle Afrique». La cérémonie s’est déroulée en fin de matinée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,ce vendredi 16 avril.



Introduisant la table ronde sur "le rôle des médias dans l’émergence d’une nouvelle Afrique",la Gouverneur générale du Canada appelle les journalistes à l’engagement et à la rigueur pour ne pas donner de force à l’afro-pessimisme d’une Afrique pourtant riche de tout et surtout de ses enfants. La responsabilité citoyenne d’informer est un acte de rigueur et d’engagement,a t-elle martelé. Mme la Gouverneure générale du Canada a,pour appuyer ses propos, cité des exemples très pathétiques des conditions de travail des journalistes dans son pays natal, Haïti. Elle y était au cours d’un travail qu’elle faisait pour son organe canadien. «Les journalistes travaillent sans moyens. Ils marchaient plusieurs kilomètres pour rencontrer les populations, dans un pays où le travail de journaliste n’est pas trop permis», a-t-elle laissé entendre. "Des personnes engagées y ont même perdu leur vie"..Pourtant ces gens continuent d’informer parce que pour Michaëlla Jean, le journalisme doit être un état de vigilance pour empêcher qui que ce soit d’abuser des concitoyens. Et c’est en cela que ce travail doit se faire correctement. C’est pourquoi, «c’est là que ce métier de journalisme a besoin d’une éthique, de la responsabilité citoyenne». Car, il faut le dire, a noté Mme la Gouverneure générale du Canada, "c’est pour le devoir de mémoire, de combat contre la différence et contre l’ignorance. Mieux, il est, aussi, le chemin le plus sûr pour se sortir de la misère." Ainsi, elle se dit convaincue "qu’informer est un devoir". C'est auprès de ces journalistes que j'ai connu la force de tenir le micro"
L’ancienne journaliste et animatrice de télévision estime que "l’éducation est le moyen le plus puissant d’affranchissement". Pour étayer ses propos, la native d’Haïti a cité l’ancien Président du Sénégal, le poète, Léopold sédar Senghor. «Nul doute que la scolarisation et l’éducation sont des formes d’investissement humains les plus aboutis », a-t-elle déclaré. C’est dans cette logique que Michaëlla Jean a cru que le Président Senghor a très tôt été habité par la démocratie. Et en créant le Centre des sciences et techniques de l’information (CESTI) en 1965, il voyait en lui le centre de formation des gardiens de la démocratie, pour faire progresser le développement de l’Etat de droit.



Mame Less Camara,enseignanat au Cesti et l'un des panelistes du jour,est revenu sur l'historique de la presse au Sénégal.A l'en croire, la création de la première impremerie à Saint-Louis du Sénégal en 1856 a joué un role important dans l'évolution de la presse au Sénégal.Et de quelle manière?

"D'une part,elle a permis à la presse de trouver un terrain pour se perenniser et d'autre part elle lui a permis de disposer un moyen pour circuler ou s'amplifier à travers le pays", a t-il argué.



Son Excellence la Gouverneure Générale a par ailleurs salué la coopération sénégalo-canadienne avant de magnifier la pertinence des panélistes.



Idrissa Sow

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