jeudi 16 décembre 2010
mercredi 3 novembre 2010
« Barra Tall, Cheikh Tidiane Gadio…. ne sont que des merr gaddu »

Le coordonnateur national des opérations de vente des cartes de membres du parti libéral ne s’est pas tendre envers l’opposition et les leaders de certains mouvements citoyens. Farba les a traités de les noms d’oiseaux lors de sa conférence de presse hier soir pour faire l’état des ces opérations de vente de cartes
Farba Senghor est sorti encore ses gonds pour déverser toute sa bile sur les leaders de l’opposition et de mouvements citoyens. Faisant l’état des opérations de vente des cartes de membres de son parti, le coordinateur national a laissé entendre que certains leaders de mouvement citoyen ne sont que des « mer gaddu » pour ne pas dire des « frustrés ».D’après lui, ces leaders notamment Bara Tall et Cheikh Tidiane Gadio ne pipaient mot lorsqu’ils étaient au commandement. « Bara Talla ne critiquait pas le Président lorsqu’il gagnait les marchés. Gadio fuyait les journalistes .Donc il devait attendre d’être évincé pour se réclamer journaliste. Ils ne sont que des pourfendeurs », tance t-il. Arguant ces propos, le ministre conseiller personnel du Président soutient qu’il suffit de les « alimenter »pour les avoir dans la mesure où ils ne sont que des opposants « mécontents et alimentaires ».Non s’en arrêter là, Farba lance ses missiles dans la prairie de Benno Siggil sengaal. A l’en croire, la panique est entrain de s’installer dans l’opposition. Une inquiétude qui se fait à première vue dans la mesure où Benno s’est rendu compte qu’il est incapable de gagner les élections. Et ils n’ont, d’après lui, d’autre méthode que de sortir leurs besaces pour disqualifier le Président. « L’opposition est divisée. Moustapha Niasse ne se mettra jamais derrière Ousmane Tanor Dieng puisqu’il (Niasse, Ndlr) ne partage la même idéologie que lui ; Il y a plusieurs pôles dans cette opposition », révèle t-il avant de poursuivre son argumentaire : « Il y a cassure dans le Ps depuis 1980.Niasse et Djouba Ka ne partageaient pas la même ligne de politique. C’est pourquoi ils sont partis en 1999.Donc je vois mal comment ils ont accepter de se ranger lui après 10 ans de conflits » .Pis, il soutient que les autres opposants n’ont que des « partis yobaléma ». « C’est parce qu’ils ont besoin d’exister qu’ils ont créé leurs partis. Niasse et Tanor constituent leur support. D’ailleurs, ils se rangent derrière Moustapha Niasse » argue Farba .Qui poursuit : « Macky Sall n’a pas l’envergure du Président car il n’est pas préparé. Il a été formenté par le parti libéral après son départ de Aj/ Pads ».
« L’éducation est et doit rester un processus culturel »


La sous directrice de l’Unesco en Afrique est d’avis que la culture demeure la seule alternative pour le développement du continent africain. Lalla Aicha Ben Barka suggère aussi l’intégration de la culture dans l’enseignement supérieur. Elle s’exprimait lors de l’ouverture du 13ème Congrès de l’Association Archéologique Panafricaine de Préhistoire
et des Disciplines Associées (Panaf) et de la 20ème conférence de
la Société des Archéologues Africanistes (Safa) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« L’éducation est et doit rester un processus culturel, par lequel les nations expriment et transmettent, aux générations futures, leurs identités multiples, et souvent métisses » .Telle est la conviction de Lalla Aicha Ben, Barka, sous directrice générale de l’Unesco en Afrique. Venue assister à l’ouverture du 13ème Congrès de l’Association Archéologique
Panafricaine de Préhistoire et des Disciplines Associées (Panaf) et de la 20ème conférence de la Société des Archéologues Africanistes (Safa) hier matin, Lalla Aicha Barka pense que « l’éducation et la culture , dans leur interaction dynamique, donnent ainsi à la société les outils du seul combat légitime, à savoir le développement dans la coexistence pacifique et le pluralisme respectueux « .D’autant plus, selon Lala, « la qualité de l’enseignement reçu, la capacité des dirigeants à faire de choix pertinents , dépendent de l’importance qu’ils accordent à la culture ».Et comme alternative, elle suggère « une coopération intellectuelle et morale de l’humanité ».Car, à son avis, il demeure obligatoire de « remettre la culture au centre, au sens large, qui, va de l’apprentissage de l’Abc à la sauvegarde des mégalithes, qui englobe les fêtes populaires et l’artisanat ».Pourquoi une telle initiative ? « il n’y a pas d’investissement plus rentable », répond elle. Toujours, selon la sous directrice générale en Afrique, « occulter le facteur culturel du, développement revient tout simplement à priver les peuples des moyens de participer au développement, de les empêcher d’être partie prenante de la mondialisation ».Elle poursuit : « Intégrer le facteur permet au contraire de s’appuyer sur des savoir-faire locaux , des activités maîtrisées par les populations, qui sont une base pour la construction du développement ».Revenant sur le thème du congrès, Lalla reste d’avis que le patrimoine culturel demeure très important. Parce que, soutient-elle, « les sites sont des sources d’attraction touristique, mais aussi un foyer d’activités économiques et contribuent à former des professionnels dans les domaines de la préservation, de l’accueil ».Consciente du rôle capital de l’archéologie, Lalla Aicha Ben Barka se dit optimiste quant à un échange fructueux avec les spécialistes. « Il n’y plus de doute de voir inscrire un plus grand nombre de sites africains sur la liste du patrimoine mondial .Les archéologues révèlent chaque jour de nouveaux paysages culturels associés à des valeurs universelles exceptionnelles ».
mardi 26 octobre 2010
APRES LA SORTIE MUSCLEE DU RESPONSABLE DU MJL-35 CONTRE MAMADOU LAMINE KEITALes jeunes libéraux de Ranérou-Ferlo remettent Bara Gaye sur les rails

Les jeunes libéraux de Ranérou-Ferlo remettent Bara Gaye sur les rails.Les responsables des jeunesses travaillistes libérales de Ranérou-Ferlo sont très remontés contre le président du Mouvement national des jeunes libéraux de moins de 35 ans (Mjl-35), Bara Gaye. Ce, pour les avoir cités sans leur aval dans sa dernière sortie contre Mamadou Lamine Keita. Et appellent le « frondeur » à rentrer dans la « prairie » des jeunesses libérales pour la réélection de Me Wade.
« On demande au MJL-35 de cesser de nous citer dans des choses qui ne nous engagent pas. Nous n’accepterons plus qu’on parle à notre place » .Telle est la réaction du secrétaire général des jeunesses travaillistes libérales de Ranérou-Ferlo , Aliou Souleymane Sow,après la sortie de Bara Gaye, le responsable du Mouvement national des jeunes libéraux de moins de 35 ans (Mjl-35) contre la gestion du Président de la Commission Nationale chargée de la redynamisation et de la réorganisation de l’Ujtl et par ailleurs Ministre de la jeunesse,Mamadou Lamine Keita. Bara Gaye reprochait à ce dernier de ne pas avoir subventionné les comités de liaison fédérale de la Région de Matam sans demander l’avis des concernés. Une démarche qu’Aliou Souleymane Sow n’a pas approuvée du tout car n’ayant pas le droit de les substituer par rapport à cette question. Et Sow de justifier :« la plupart des jeunes qui réclament son départ ne sont que des prétendants aux postes de l’UJTL .Ils n’ont aucune expérience politique et sont animés par des intérêts crypto-personnels ».Suffisant pour le responsable des jeunes libéraux de Ranérou-Ferlo d’attirer l’attention des autorités sur leur (Ndlr :Bara et Cie ) éventuel parachutage à la tète de l’Ujtl nationale : «nous pensons que celui qui dirigera l’UJTL doit être quelqu’un qui maîtrise le fonctionnement de cette structure mais non pas celui qui n’a aucun background et qui n’a jamais été membre actif ». Mieux, il pense que Bara Gaye se trompe lourdement de la compétence du Ministre de la jeunesse : « Il (Ndlr : Mamadou Lamine Keita) a plus d’expérience politique que les autres du fait de tête du fait sa durée à la tète de l’UJTl et du département de la jeunesse .De plus, il n’y a pas un jeune libéral qui est plus compétent que lui et qui fera l’unanimité chez tous les jeunes libéraux», révèle t-il. Raison de plus pour Aliou Souleymane Sow de tendre la main à son « frère » libéral. « Je demande à Bara Gaye et Cie à intégrer la commission nationale de l’Ujtl qui reste ouverte à tous les jeunes engagés pour la réélection de Me Wade en 2012.Parce que le Mjl-35 n’est rien d’autre que l’Ujtl car l’article 1er de cette structure stipule que l’Ujtl regroupe les militants du Pds âgés de 13 à 35 ans non révolus », laisse t-il entendre. Qui appelle à l’unité des forces : « Avec ce défi qui se pointe à l’horizon 2012, il est nécessaire de fédérer toutes nos forces autour de l’essentiel ».Selon lui, la volonté de renouvellement affichée par certains jeunes n’est pas une priorité. Et pour cause, affirme t-il « Compte tenu des enjeux politiques actuels, il serait préférable de laisser Keita continuer à diriger la Commission Nationale de l’Ujtl jusqu’au lendemain des élections. Et à partir de ce moment on va procéder à un renouvellement définitif de toutes les structures du Parti .Parce que c’est insensé de vouloir renouveler la structure et laisser les autres instances du PDS ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
lundi 23 août 2010
RECONSTITUTION DU FONDS MONDIAL POUR LA SANTE
Un plaidoyer des ONG et des sénateurs
Le conseil africain des ONG contre le Sida ( Africaso ) et la commission Santé du Sénat du Sénégal ont organisé une journée d’information et d’échange sur la reconstitution du Fonds mondial. Une trentaine de sénateurs ainsi qu’une dizaine de représentants de la société civile et les représentants du Cnls et de l’Onusida ont pris part à cette rencontre.
L’un des pays qui bénéficient le plus du Fonds mondial pour la santé , le Sénégal à l’instar des autres pays en voie de développement , est appelé à mettre la main dans la poche. Créé en 2001, ce Fonds est destiné, depuis sa création jusqu’en 2009, à la riposte des endémies mondiales comme le Vih/ Sida, la tuberculose et le paludisme. Ainsi un fonds de 19,2 milliards de dollars us de propositions a été approuvé .Avec décaissement de 10 milliards de dollars us pour lutter contre ces trois maladies. Mais avec la crise économique, le financement bat des ailes avec un besoin de 20 milliards de dollars us au cours de trois prochaines années afin de poursuivre ses appuis aux programmes nationaux en cours. Ce, pour permettre aux pays bénéficiaires de ces subventions de progresser plus rapidement vers la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement en relation avec la santé. Pour combler ce gap, les pays du tiers du monde sont de plus en plus sollicités pour une meilleure couverture sanitaire. D’où l’objectif de cette journée d’information sur la reconstitution des ressources du Fonds mondial, organisé par le Conseil africain des ONG d’action contre le sida (Africaso ) et les sénateurs. C’était hier matin au Terrou-bi. Un appel qui n’a pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Ngoné Ndoye sénatrice, Présidente de la Commission Santé : « Cet atelier nous aidera à avoir une capacitation nécessaire pour un plaidoyer en vue de permettre au Fonds mondial de reconstituer des ressources pour mener à bien ses activités ».L’augmentation substantielle des ressources dédiées à la santé au cours des huit dernières années , obtenues grâce à l’aide au développement et d’autres sources, a modifié le cours des choses dans le domaine du sida , de la tuberculose et du paludisme, ainsi que les autres problèmes de santé auxquels sont confrontés le pays à faibles et moyens revenus. Ce qui fait dire à la sénatrice que « le Fonds représente une des initiatives internationales de santé les plus réussies et les plus innovantes à ce jour ».Mieux soutient Ngoné « notre politique de santé s’oriente vers la résolution de ce gap important pour réaliser les ambitions affichées par notre pays et relever le défi des Objectifs du millénaire pour le développement auxquels le Sénégal a souscrit dès leur adoption en 2000 ».
¨Pour Innocence Laison, Senior Programs Manager à Africaso, « la journée entre dans le cadre de cette de plaidoyer pour exhorter les gouvernements des pays en voie de développement à continuer de soutenir le Fonds mondial et à honorer l’engagement pris à Abuja de consacrer au moins 15% des budgets nationaux aux dépenses de santé ».Un organisme qui a réussi à obtenir des résultats sans précèdent. Innocence : « Avec ce Fonds, 2,5 millions de personnes sont sous traitement du Sida, 6 millions traitées contre la tuberculose. De plus, 104 millions de moustiquaires imprégnés ont été distribués pour une lutte efficace contre le paludisme .D’où un bilan positif avec 4.9 millions de vies sauvées et 3600 décès évités quotidiennement ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
Le conseil africain des ONG contre le Sida ( Africaso ) et la commission Santé du Sénat du Sénégal ont organisé une journée d’information et d’échange sur la reconstitution du Fonds mondial. Une trentaine de sénateurs ainsi qu’une dizaine de représentants de la société civile et les représentants du Cnls et de l’Onusida ont pris part à cette rencontre.
L’un des pays qui bénéficient le plus du Fonds mondial pour la santé , le Sénégal à l’instar des autres pays en voie de développement , est appelé à mettre la main dans la poche. Créé en 2001, ce Fonds est destiné, depuis sa création jusqu’en 2009, à la riposte des endémies mondiales comme le Vih/ Sida, la tuberculose et le paludisme. Ainsi un fonds de 19,2 milliards de dollars us de propositions a été approuvé .Avec décaissement de 10 milliards de dollars us pour lutter contre ces trois maladies. Mais avec la crise économique, le financement bat des ailes avec un besoin de 20 milliards de dollars us au cours de trois prochaines années afin de poursuivre ses appuis aux programmes nationaux en cours. Ce, pour permettre aux pays bénéficiaires de ces subventions de progresser plus rapidement vers la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement en relation avec la santé. Pour combler ce gap, les pays du tiers du monde sont de plus en plus sollicités pour une meilleure couverture sanitaire. D’où l’objectif de cette journée d’information sur la reconstitution des ressources du Fonds mondial, organisé par le Conseil africain des ONG d’action contre le sida (Africaso ) et les sénateurs. C’était hier matin au Terrou-bi. Un appel qui n’a pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Ngoné Ndoye sénatrice, Présidente de la Commission Santé : « Cet atelier nous aidera à avoir une capacitation nécessaire pour un plaidoyer en vue de permettre au Fonds mondial de reconstituer des ressources pour mener à bien ses activités ».L’augmentation substantielle des ressources dédiées à la santé au cours des huit dernières années , obtenues grâce à l’aide au développement et d’autres sources, a modifié le cours des choses dans le domaine du sida , de la tuberculose et du paludisme, ainsi que les autres problèmes de santé auxquels sont confrontés le pays à faibles et moyens revenus. Ce qui fait dire à la sénatrice que « le Fonds représente une des initiatives internationales de santé les plus réussies et les plus innovantes à ce jour ».Mieux soutient Ngoné « notre politique de santé s’oriente vers la résolution de ce gap important pour réaliser les ambitions affichées par notre pays et relever le défi des Objectifs du millénaire pour le développement auxquels le Sénégal a souscrit dès leur adoption en 2000 ».
¨Pour Innocence Laison, Senior Programs Manager à Africaso, « la journée entre dans le cadre de cette de plaidoyer pour exhorter les gouvernements des pays en voie de développement à continuer de soutenir le Fonds mondial et à honorer l’engagement pris à Abuja de consacrer au moins 15% des budgets nationaux aux dépenses de santé ».Un organisme qui a réussi à obtenir des résultats sans précèdent. Innocence : « Avec ce Fonds, 2,5 millions de personnes sont sous traitement du Sida, 6 millions traitées contre la tuberculose. De plus, 104 millions de moustiquaires imprégnés ont été distribués pour une lutte efficace contre le paludisme .D’où un bilan positif avec 4.9 millions de vies sauvées et 3600 décès évités quotidiennement ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
vendredi 20 août 2010
Les payeurs taxés de corrompus
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IRREGULARITE DANS LES PAIEMENTS DES BOURSES
Etudiants et payeurs ne parlent plus le même langage. Ce, après les agissements des étudiants dont aurait été victime l’un de leurs. Pour témoigner leur solidarité à leur collègue, les payeurs avaient décrété une journée morte hier. Une décision qui a mis les étudiants dans tous leurs états. C’est ainsi qu’ils ont détourné une voiture AD avant de la calciner.
Une voiture 4x4 AD en flammes dans le campus. Et ce, devant la direction du centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) sous le regard impuissant des vigiles. Telle est l’œuvre des étudiants, dégoutés par l’attitude des payeurs, qu’ils qualifient de corrompus. Ces derniers ont décrété une journée morte suite aux agressions dont aurait été victime l’un de leurs, avant-hier (mercredi). Venus nombreux ce matin, devant les guichets pour percevoir leur bourse, les étudiants ont la bouche bée lorsqu’ils ont été mis au courant du boycott. L’un d'eux, torche nu, pierre à la, main : « Nous ne voulons pas de payeurs corrompus ».En effet, depuis le début des rappels, les payeurs ont du mal à dépasser 4 lots, soit quarante étudiants. Pour les locataires du temple du savoir, la cause est évidente. « La plupart des payeurs sont corrompus par des étudiants. Ces payeurs distribuent la totalité de l’argent au camp Jérémy avant même d’arriver au campus », pestent –ils avant de poursuivre : « Par conséquent, ils ne paient que 4 lots par jour, soit quarante étudiants, ce qui est insignifiant ». Pis, soulignent nos interlocuteurs, « Ils s’empressent de donner leur numéro aux filles. Hier (le mercredi), le gars a reçu des filles dans son bureau pour leur remettre de l’argent. Allez au camp Jérémy, vous allez en avoir le cœur net ».D’après nos sources, des vigiles établis au camp Jérémy, aident certains étudiants, moyennant quelques billets. Ce, en complicité avec les payeurs. Ainsi pour manifester leur colère contre une telle attitude et pour la reprise de paiements, ils ont tout simplement détourné le véhicule, le deuxième à l’espace d’un mois. Nombre aidant, les campusards ont demandé au chauffeur de garer leur appât devant la direction du Coud.Ce qui est fait sans aucune difficulté. « Brulez –le ! Ne les écoutez pas ! » Crient ils. D’autres par contre, s’opposent. « Ne le faites pas. On est des étudiants. Cherchons un consensus ».Une vision d’ailleurs partagée par les vigiles, dont la sécurité relève de leur compétence, qui ont essayé de ramener les coléreux à la raison. Peine perdue puisqu’ils parviendront à leur fin. Surgi on ne sait d’où, brique à la main, un étudiant en fureur, parvient à tromper la vigilance des médiateurs. Et d’un seul coup, il casse les brises. Comme s’ils n’attendaient que le coup d’envoi, des centaines de frustrés envahissent la voiture. Résultat : voiture renversé, vitres cassées, carburant deversé.Et les ovations de fuser de partout. « Hou ! Hou ! Hou ! », Scandaient les milliers de personnes venues assister à la séance de démonstration de force. Demba et ses camarades (vigiles) n’abdiquent pas pour autant. Ils arrivent tant bien que mal à retirer les quelques étincelles jetées sur la bagnole. Mais cela n’a duré que le temps d’une rose. Les étudiants, las d’être contraints par les vigiles, ont passé à la vitesse supérieure en les prenant à partie. C’est le sauve- qui peut. Vigiles bastonnés avec des coups de poing et des pierres, jusqu’a leur dernier retranchement sous les vivats des milliers curieux .Une caisse à la merci des manifestants. Crépitements et fumée noirâtre d’envahir le campus avant l’arrivée des soldats du feu.
Face aux cas de corruption et de favoritisme, les étudiants promettent l’enfer aux payeurs. « Qu’ils arrêtent, sinon ils vont le regretter. Qu’ils cessent de garder de l’argent pour d’autres étudiants. Ces derniers n’ont qu’à venir s’inscrire comme nous le faisons. Désormais, nous allons vérifier les sacs après chaque paiement, et on va surveiller le camp Jérémy ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
IRREGULARITE DANS LES PAIEMENTS DES BOURSES
Etudiants et payeurs ne parlent plus le même langage. Ce, après les agissements des étudiants dont aurait été victime l’un de leurs. Pour témoigner leur solidarité à leur collègue, les payeurs avaient décrété une journée morte hier. Une décision qui a mis les étudiants dans tous leurs états. C’est ainsi qu’ils ont détourné une voiture AD avant de la calciner.
Une voiture 4x4 AD en flammes dans le campus. Et ce, devant la direction du centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) sous le regard impuissant des vigiles. Telle est l’œuvre des étudiants, dégoutés par l’attitude des payeurs, qu’ils qualifient de corrompus. Ces derniers ont décrété une journée morte suite aux agressions dont aurait été victime l’un de leurs, avant-hier (mercredi). Venus nombreux ce matin, devant les guichets pour percevoir leur bourse, les étudiants ont la bouche bée lorsqu’ils ont été mis au courant du boycott. L’un d'eux, torche nu, pierre à la, main : « Nous ne voulons pas de payeurs corrompus ».En effet, depuis le début des rappels, les payeurs ont du mal à dépasser 4 lots, soit quarante étudiants. Pour les locataires du temple du savoir, la cause est évidente. « La plupart des payeurs sont corrompus par des étudiants. Ces payeurs distribuent la totalité de l’argent au camp Jérémy avant même d’arriver au campus », pestent –ils avant de poursuivre : « Par conséquent, ils ne paient que 4 lots par jour, soit quarante étudiants, ce qui est insignifiant ». Pis, soulignent nos interlocuteurs, « Ils s’empressent de donner leur numéro aux filles. Hier (le mercredi), le gars a reçu des filles dans son bureau pour leur remettre de l’argent. Allez au camp Jérémy, vous allez en avoir le cœur net ».D’après nos sources, des vigiles établis au camp Jérémy, aident certains étudiants, moyennant quelques billets. Ce, en complicité avec les payeurs. Ainsi pour manifester leur colère contre une telle attitude et pour la reprise de paiements, ils ont tout simplement détourné le véhicule, le deuxième à l’espace d’un mois. Nombre aidant, les campusards ont demandé au chauffeur de garer leur appât devant la direction du Coud.Ce qui est fait sans aucune difficulté. « Brulez –le ! Ne les écoutez pas ! » Crient ils. D’autres par contre, s’opposent. « Ne le faites pas. On est des étudiants. Cherchons un consensus ».Une vision d’ailleurs partagée par les vigiles, dont la sécurité relève de leur compétence, qui ont essayé de ramener les coléreux à la raison. Peine perdue puisqu’ils parviendront à leur fin. Surgi on ne sait d’où, brique à la main, un étudiant en fureur, parvient à tromper la vigilance des médiateurs. Et d’un seul coup, il casse les brises. Comme s’ils n’attendaient que le coup d’envoi, des centaines de frustrés envahissent la voiture. Résultat : voiture renversé, vitres cassées, carburant deversé.Et les ovations de fuser de partout. « Hou ! Hou ! Hou ! », Scandaient les milliers de personnes venues assister à la séance de démonstration de force. Demba et ses camarades (vigiles) n’abdiquent pas pour autant. Ils arrivent tant bien que mal à retirer les quelques étincelles jetées sur la bagnole. Mais cela n’a duré que le temps d’une rose. Les étudiants, las d’être contraints par les vigiles, ont passé à la vitesse supérieure en les prenant à partie. C’est le sauve- qui peut. Vigiles bastonnés avec des coups de poing et des pierres, jusqu’a leur dernier retranchement sous les vivats des milliers curieux .Une caisse à la merci des manifestants. Crépitements et fumée noirâtre d’envahir le campus avant l’arrivée des soldats du feu.
Face aux cas de corruption et de favoritisme, les étudiants promettent l’enfer aux payeurs. « Qu’ils arrêtent, sinon ils vont le regretter. Qu’ils cessent de garder de l’argent pour d’autres étudiants. Ces derniers n’ont qu’à venir s’inscrire comme nous le faisons. Désormais, nous allons vérifier les sacs après chaque paiement, et on va surveiller le camp Jérémy ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
dimanche 8 août 2010
AHMETH KHALIFA NIASSE SUR LA SITUATION A L’UGB
"Le Fap va assurer la défense des étudiants"
Le Fap va défendre les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Me Kanouté du Fap et d’autres avocats vont assister ces étudiants. La révélation a été faite hier par le leader du Fap, Ahmeth K.Niasse lors de sa rencontre avec les membres du parti. Il compte durcir le ton par des manifestations partout sur le territoire national si rien ne sera fait par les autorités.
Le front des alliances patriotiques (Fap) suit de tout près la situation des vingt-trois étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint louis, placés sous mandat de dépôt depuis vendredi. Le leader du Fap , Ahmeth Khalifa Niasse se dit déterminé à accompagner ces étudiants sur tous les plans. « Une délégation du présidium, conduite par Me Sidiky Kanouté, fera le déplacement à Saint Louis pour leur témoigner notre soutien et notre solidarité ». Le leader du fap compte à travers cette visite, offrir une assistance matérielle et financière aux étudiants. « Me kanouté et d’autres avocats seront désignés pour défendre les étudiants et la gendarmerie sera contactée pour qu’ils soient libérés sains et saufs. Nous allons les offrir de la nourriture, des matelas ». Et Ahmeth K. Niasse de menacer : « Si rien ne sera fait , le Fap va organiser des manifestations partout sur le territoire national ; de Saint-Louis à Kolda ». Niasse et ses camarades se disent déçus du comportement des autorités universitaires et policières. « Pourquoi humilier les étudiants, leur faire verser des larmes avec des lacrymogènes ? », se demande t-il avant de larguer ses vérités sur sa cible « Le recteur a oublié qu’il était étudiant.Violenter les étudiants, c’est décourager les parents à laisser venir leurs enfants dans les universités.L’étudiant est l’incarnation du savoir. Un parent n’ose pas tirer à bout portant sur son fils ».
Face à la recrudescence des violences et à la multiplicité des différends entre étudiants et autorités universitaires ces derniers temps, Ahmeth propose un comité de discipline créé par les étudiants et pour les étudiants. « Il doit y avoir un comité de discipline les universités dirigé par des étudiants nommés par leurs camarades d’amphithéâtre. Et ce comité doit organiser périodiquement des assemblées. IL peut donner des avertissement à tout étudiant fautif en concertation avec une section chargée de la sanction qui sera pilotée par le recteur. Et les sanctions doivent être douces comme le retrait de la carte d’étudiant , le non-accès au restaurant et privation de bourses, entre autres ». Cependant Niasse n’écarte pas les lourdes sanctions si l’étudiant commet un délit. « Il doit être jugé comme tous les citoyens s’il commet un délit. Un voleur est un voleur, quel que soit son niveau, ses origines et par conséquent il doit être traduit devant la justice».
Idrissa SOW (Stagiaire)
Le Fap va défendre les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Me Kanouté du Fap et d’autres avocats vont assister ces étudiants. La révélation a été faite hier par le leader du Fap, Ahmeth K.Niasse lors de sa rencontre avec les membres du parti. Il compte durcir le ton par des manifestations partout sur le territoire national si rien ne sera fait par les autorités.
Le front des alliances patriotiques (Fap) suit de tout près la situation des vingt-trois étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint louis, placés sous mandat de dépôt depuis vendredi. Le leader du Fap , Ahmeth Khalifa Niasse se dit déterminé à accompagner ces étudiants sur tous les plans. « Une délégation du présidium, conduite par Me Sidiky Kanouté, fera le déplacement à Saint Louis pour leur témoigner notre soutien et notre solidarité ». Le leader du fap compte à travers cette visite, offrir une assistance matérielle et financière aux étudiants. « Me kanouté et d’autres avocats seront désignés pour défendre les étudiants et la gendarmerie sera contactée pour qu’ils soient libérés sains et saufs. Nous allons les offrir de la nourriture, des matelas ». Et Ahmeth K. Niasse de menacer : « Si rien ne sera fait , le Fap va organiser des manifestations partout sur le territoire national ; de Saint-Louis à Kolda ». Niasse et ses camarades se disent déçus du comportement des autorités universitaires et policières. « Pourquoi humilier les étudiants, leur faire verser des larmes avec des lacrymogènes ? », se demande t-il avant de larguer ses vérités sur sa cible « Le recteur a oublié qu’il était étudiant.Violenter les étudiants, c’est décourager les parents à laisser venir leurs enfants dans les universités.L’étudiant est l’incarnation du savoir. Un parent n’ose pas tirer à bout portant sur son fils ».
Face à la recrudescence des violences et à la multiplicité des différends entre étudiants et autorités universitaires ces derniers temps, Ahmeth propose un comité de discipline créé par les étudiants et pour les étudiants. « Il doit y avoir un comité de discipline les universités dirigé par des étudiants nommés par leurs camarades d’amphithéâtre. Et ce comité doit organiser périodiquement des assemblées. IL peut donner des avertissement à tout étudiant fautif en concertation avec une section chargée de la sanction qui sera pilotée par le recteur. Et les sanctions doivent être douces comme le retrait de la carte d’étudiant , le non-accès au restaurant et privation de bourses, entre autres ». Cependant Niasse n’écarte pas les lourdes sanctions si l’étudiant commet un délit. « Il doit être jugé comme tous les citoyens s’il commet un délit. Un voleur est un voleur, quel que soit son niveau, ses origines et par conséquent il doit être traduit devant la justice».
Idrissa SOW (Stagiaire)
jeudi 22 juillet 2010
POLITIQUE DE LIBERALISATION DE LA SONATEL
POLITIQUE DE LIBERALISATION DE LA SONATEL
Le syndicat de la sonatel dit niet
Ce sont des centaines de personnes qui ont pris d’assaut le boulevard Général De Gaulle pour protester contre la politique de libéralisation de la Sonatel.Il critique Global Voice de vouloir procéder à une surtaxe des communications internationales. A cet effet Ie syndicat de la Sonatel a organisé hier soir une marche.
Grande affluence à la place de l’Obélisque hier soir. Ce sont des centaines personnes qui ont pris d’assaut ce lieu. Des tee-shirts à l’effigie de la sonatel en abondance. Mais il faut suer sang pour s’en procurer. Des hommes et femmes de tout âge qui courent de gauche à droite pour en avoir malgré la canicule .Il fallait attendre quelques minutes pour le départ de la marche. Direction Rts.Des coups de sifflets et de klaxons de voiture à vous rendre sourd. Mais le coup en vaut al chandelle pour ces gens. Désemparés et ne sachant à quel se vouer n’ont qu’un seul mot à la bouche : « Halte à Global Voice et l’Artp » Craignant la dégradation de leurs conditions de travail, le personnel de la Sonatel se dit prêt à se faire entendre. Et cette marche n’est qu’un des plans d’action pour dissuader Global voice de sa volonté d’imposer aux Etats africains une surtaxe sur les communications internationales. Selon Mamadou Aidara Diop secrétaire du syndicat de la Sonatel « Ce qu’un plan d’action. Nous avons déposé un préavis de grève. Si l’Etat ne réagit pas nous allons organiser une grève générale. « Vive la Sonatel ! En bas Global voice ! En bas Artp ! » Scandaient les membres du syndicat de la Sonatel sous une forte escorte policière. Une marche qui a enregistré une forte mobilisation. Des délégations syndicales du Mali, de la République démocratique du Congo, du Burkina Faso, de la Mozambique, de l’Afrique du Sud, de la Suisse et des gens de l’opposition notamment Abdoulaye Bathily Barthelemy Dias et Magatte Thiam du Pit…ont marqué l’événement. Des jeunes qui courent dans toutes les directions pour distribuer des tracts aux passagers des bus Dakar DEM DIKK et à quelques curieux. Causant du coup un énorme embouteillage au niveau du boulevard Général De Gaulle, obligeant du coup les voitures à défier du coté de Colobane.Arrivée à hauteur du centenaire la foule s’est arrêtée pour donner la parole au responsable du Pit.Selon Magatte : « Aucun pays n’a le droit de brader les ressources nationales. Cette marche est à saluer. Il ne faut pas laisser des groupes come Global Voice prendre en otage des milliers d’employés ».Et la caravane de continuer son chemin. Après quelques de marche malgré la forte chaleur qui sévit, la parole sera donnée à El hadji Niang de la Ligue des consommateurs.D’un ton sec Niang déclare que l’Etat est entrain de mettre à genou l’économie sénégalaise. Et Niang de poursuivre : « La Sonatel est la seule société qui s’investit le plus dans le social .Ce combat est celui de tous les sénégalais. S’attaquer à la Sonatel, c’est s’attaquer aux intérêts des sénégalais».Et la foule de filer vers la Rts avant de donner la parole à Modi Guiro de la Cnts. « Si la politique du gouvernement aboutit, ce sont des milliers d‘emplois qui seront menacés. Ces prédateurs ne mettent en avant que leur propre intérêt » a-t-il laissé entendre. Et Guiro d’aller plus loin : « Il ne peut y avoir de stabilité sociale s’il n’y a pas de dialogue social ».C’est l’arrivée à destination sanctionnée par l’hymne de la solidarité.
Idrissa SOW (Stagiaire)
MAMADOU AIDARA DIOP SECRETAIRE GENERAL DE L’INTERSYNDICALE DE LA SONATEL
« Votre soutien nous aiderait à annuler ce décret pour l’intérêt de la nation »
Mamadou Aidara Diop le secretaire de l’intersyndicale de la Sonatel,est categorique. « L’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel rejette avec la dernière énergie le projet du gouvernement d’impliquer le groupe Global Voice dans le giron de la Sonatel ».Il demande l’annulation du décret N°2010 -632 du 28 mai 2010.Conscient de cette tache Diop appelle tous ses compatriotes à le soutenir. « Votre soutien nous aiderait à annuler ce décret pour l’intérêt de la nation ».Il rejette la surtaxe sur les communications internationales. « Le fixe passera de 65 F à141 F HT la minute et le mobile de 92F à 141F HT la minute », précise t-il. A l’en croire, « cette surtaxe sera supportée les consommateurs et les immigrés. Ce qui est anormal, c’est qu’elle sera partagée par l’Artp et Global Voice qui ne cherchent qu’à gaspiller l’économie sénégalaise ».Toujours selon Diop la Sonatel verse plus 125 milliards au Trésor public par an et crée 2500 emplois directs et 50.000 indirects. Il s’active dans des actions de solidarité comme al santé, l’éducation, le sport... ».Une raison de plus pour qu’il appelle à la consolidation du secteur des télécommunications.
De plus Mamadou Aidara Diop révèle « On a déposé un préavis de grève. Si l’Etat ne réagit pas, nous organisons une grève générale ».
I. SOW (Stagiaire)
Le syndicat de la sonatel dit niet
Ce sont des centaines de personnes qui ont pris d’assaut le boulevard Général De Gaulle pour protester contre la politique de libéralisation de la Sonatel.Il critique Global Voice de vouloir procéder à une surtaxe des communications internationales. A cet effet Ie syndicat de la Sonatel a organisé hier soir une marche.
Grande affluence à la place de l’Obélisque hier soir. Ce sont des centaines personnes qui ont pris d’assaut ce lieu. Des tee-shirts à l’effigie de la sonatel en abondance. Mais il faut suer sang pour s’en procurer. Des hommes et femmes de tout âge qui courent de gauche à droite pour en avoir malgré la canicule .Il fallait attendre quelques minutes pour le départ de la marche. Direction Rts.Des coups de sifflets et de klaxons de voiture à vous rendre sourd. Mais le coup en vaut al chandelle pour ces gens. Désemparés et ne sachant à quel se vouer n’ont qu’un seul mot à la bouche : « Halte à Global Voice et l’Artp » Craignant la dégradation de leurs conditions de travail, le personnel de la Sonatel se dit prêt à se faire entendre. Et cette marche n’est qu’un des plans d’action pour dissuader Global voice de sa volonté d’imposer aux Etats africains une surtaxe sur les communications internationales. Selon Mamadou Aidara Diop secrétaire du syndicat de la Sonatel « Ce qu’un plan d’action. Nous avons déposé un préavis de grève. Si l’Etat ne réagit pas nous allons organiser une grève générale. « Vive la Sonatel ! En bas Global voice ! En bas Artp ! » Scandaient les membres du syndicat de la Sonatel sous une forte escorte policière. Une marche qui a enregistré une forte mobilisation. Des délégations syndicales du Mali, de la République démocratique du Congo, du Burkina Faso, de la Mozambique, de l’Afrique du Sud, de la Suisse et des gens de l’opposition notamment Abdoulaye Bathily Barthelemy Dias et Magatte Thiam du Pit…ont marqué l’événement. Des jeunes qui courent dans toutes les directions pour distribuer des tracts aux passagers des bus Dakar DEM DIKK et à quelques curieux. Causant du coup un énorme embouteillage au niveau du boulevard Général De Gaulle, obligeant du coup les voitures à défier du coté de Colobane.Arrivée à hauteur du centenaire la foule s’est arrêtée pour donner la parole au responsable du Pit.Selon Magatte : « Aucun pays n’a le droit de brader les ressources nationales. Cette marche est à saluer. Il ne faut pas laisser des groupes come Global Voice prendre en otage des milliers d’employés ».Et la caravane de continuer son chemin. Après quelques de marche malgré la forte chaleur qui sévit, la parole sera donnée à El hadji Niang de la Ligue des consommateurs.D’un ton sec Niang déclare que l’Etat est entrain de mettre à genou l’économie sénégalaise. Et Niang de poursuivre : « La Sonatel est la seule société qui s’investit le plus dans le social .Ce combat est celui de tous les sénégalais. S’attaquer à la Sonatel, c’est s’attaquer aux intérêts des sénégalais».Et la foule de filer vers la Rts avant de donner la parole à Modi Guiro de la Cnts. « Si la politique du gouvernement aboutit, ce sont des milliers d‘emplois qui seront menacés. Ces prédateurs ne mettent en avant que leur propre intérêt » a-t-il laissé entendre. Et Guiro d’aller plus loin : « Il ne peut y avoir de stabilité sociale s’il n’y a pas de dialogue social ».C’est l’arrivée à destination sanctionnée par l’hymne de la solidarité.
Idrissa SOW (Stagiaire)
MAMADOU AIDARA DIOP SECRETAIRE GENERAL DE L’INTERSYNDICALE DE LA SONATEL
« Votre soutien nous aiderait à annuler ce décret pour l’intérêt de la nation »
Mamadou Aidara Diop le secretaire de l’intersyndicale de la Sonatel,est categorique. « L’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel rejette avec la dernière énergie le projet du gouvernement d’impliquer le groupe Global Voice dans le giron de la Sonatel ».Il demande l’annulation du décret N°2010 -632 du 28 mai 2010.Conscient de cette tache Diop appelle tous ses compatriotes à le soutenir. « Votre soutien nous aiderait à annuler ce décret pour l’intérêt de la nation ».Il rejette la surtaxe sur les communications internationales. « Le fixe passera de 65 F à141 F HT la minute et le mobile de 92F à 141F HT la minute », précise t-il. A l’en croire, « cette surtaxe sera supportée les consommateurs et les immigrés. Ce qui est anormal, c’est qu’elle sera partagée par l’Artp et Global Voice qui ne cherchent qu’à gaspiller l’économie sénégalaise ».Toujours selon Diop la Sonatel verse plus 125 milliards au Trésor public par an et crée 2500 emplois directs et 50.000 indirects. Il s’active dans des actions de solidarité comme al santé, l’éducation, le sport... ».Une raison de plus pour qu’il appelle à la consolidation du secteur des télécommunications.
De plus Mamadou Aidara Diop révèle « On a déposé un préavis de grève. Si l’Etat ne réagit pas, nous organisons une grève générale ».
I. SOW (Stagiaire)
mardi 20 juillet 2010
PROJET DE GOUVERNANCE ECONOMIQUE AU SENEGAL
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La Banque mondiale met 4 milliards sur la table
Le ministre de l’Economie et des Finances et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal ont paraphé l’accord de financement du projet de Gouvernance économique hier soir dans les locaux dudit ministère. Ce projet vise à soutenir le gouvernent sénégalais dans ses efforts pour l’amélioration de tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice
Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et le directeur des opérations pour le Sénégal de la Banque mondiale, Habib Fétini, ont procédé à la signature de la convention de financement. Une signature par laquelle la Banque mondiale met à la disposition du gouvernement du Sénégal un prêt d’un montant de 5200 000 Droits de Tirages Spéciaux (DTS) soit 4 milliards FCFA pour le financement du projet de Gouvernance Economique. L’objectif est de soutenir le Gouvernement sénégalais dans ses efforts en vue d’améliorer tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice relevant du climat de l’investissement .Il permet aussi d’augmenter le nombre d’entreprises ayant adopté le pacte d’intégrité anti-corruption et obtenu la certification éthique des affaires.
De l’avis d’Habib Fétini, « ce projet est le premier financé par la banque mondiale directement dans le secteur de la justice ». En effet, selon lui « Avant celui, l’assistance au secteur de la justice se faisait par des projets pour d’autres secteurs –généralement par le biais d’une composante ou d’une sous-composante de projets ».Toujours, si l’on en croit, il est également pilote en ce qui concerne sa démarche délibérée de contribuer à la pérennisation des institutions bénéficiaires par son utilisation des systèmes nationaux », avant d’en tirer une conclusion «c’est dans cette logique que ce projet ne crée ni une unité de coordination ni un comité de pilotage. La responsabilité de la coordination du projet revenant à la Cellule d’exécution administrative et financière du programme sectoriel justice alors que la fonction stratégique revient au comité de coordination et d’évaluation du programme sectoriel justice ».
Pour sa part, le ministre de l’économie soutient que « ce prêt va financer les actions devant permettre la réalisation de quatre objectifs. En l’en croire, ce projet permettra la mise en place d’une assistance technique pour l’appui de la réforme du cadre institutionnel et juridique en vue d’améliorer le climat de l’investissement au Sénégal. Il consiste à relever la performance et le niveau d’accessibilité des tribunaux ». ».Toujours dans le cadre des objectifs, le ministre Abdoulaye Diop pense que « Il participera au renforcement de la demande de bonne gouvernance mais aussi celui de la cellule d’exécution administrative et financière (Cedaf) crée au sein du Ministère de la justice ».
La Banque mondiale met 4 milliards sur la table
Le ministre de l’Economie et des Finances et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal ont paraphé l’accord de financement du projet de Gouvernance économique hier soir dans les locaux dudit ministère. Ce projet vise à soutenir le gouvernent sénégalais dans ses efforts pour l’amélioration de tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice
Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et le directeur des opérations pour le Sénégal de la Banque mondiale, Habib Fétini, ont procédé à la signature de la convention de financement. Une signature par laquelle la Banque mondiale met à la disposition du gouvernement du Sénégal un prêt d’un montant de 5200 000 Droits de Tirages Spéciaux (DTS) soit 4 milliards FCFA pour le financement du projet de Gouvernance Economique. L’objectif est de soutenir le Gouvernement sénégalais dans ses efforts en vue d’améliorer tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice relevant du climat de l’investissement .Il permet aussi d’augmenter le nombre d’entreprises ayant adopté le pacte d’intégrité anti-corruption et obtenu la certification éthique des affaires.
De l’avis d’Habib Fétini, « ce projet est le premier financé par la banque mondiale directement dans le secteur de la justice ». En effet, selon lui « Avant celui, l’assistance au secteur de la justice se faisait par des projets pour d’autres secteurs –généralement par le biais d’une composante ou d’une sous-composante de projets ».Toujours, si l’on en croit, il est également pilote en ce qui concerne sa démarche délibérée de contribuer à la pérennisation des institutions bénéficiaires par son utilisation des systèmes nationaux », avant d’en tirer une conclusion «c’est dans cette logique que ce projet ne crée ni une unité de coordination ni un comité de pilotage. La responsabilité de la coordination du projet revenant à la Cellule d’exécution administrative et financière du programme sectoriel justice alors que la fonction stratégique revient au comité de coordination et d’évaluation du programme sectoriel justice ».
Pour sa part, le ministre de l’économie soutient que « ce prêt va financer les actions devant permettre la réalisation de quatre objectifs. En l’en croire, ce projet permettra la mise en place d’une assistance technique pour l’appui de la réforme du cadre institutionnel et juridique en vue d’améliorer le climat de l’investissement au Sénégal. Il consiste à relever la performance et le niveau d’accessibilité des tribunaux ». ».Toujours dans le cadre des objectifs, le ministre Abdoulaye Diop pense que « Il participera au renforcement de la demande de bonne gouvernance mais aussi celui de la cellule d’exécution administrative et financière (Cedaf) crée au sein du Ministère de la justice ».
PROJET DE GOUVERNANCE ECONOMIQUE AU SENEGAL
La Banque mondiale met 4 milliards sur la table
Le ministre de l’Economie et des Finances et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal ont paraphé l’accord de financement du projet de Gouvernance économique hier soir dans les locaux dudit ministère. Ce projet vise à soutenir le gouvernent sénégalais dans ses efforts pour l’amélioration de tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice
Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et le directeur des opérations pour le Sénégal de la Banque mondiale, Habib Fétini, ont procédé à la signature de la convention de financement. Une signature par laquelle la Banque mondiale met à la disposition du gouvernement du Sénégal un prêt d’un montant de 5200 000 Droits de Tirages Spéciaux (DTS) soit 4 milliards FCFA pour le financement du projet de Gouvernance Economique. L’objectif est de soutenir le Gouvernement sénégalais dans ses efforts en vue d’améliorer tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice relevant du climat de l’investissement .Il permet aussi d’augmenter le nombre d’entreprises ayant adopté le pacte d’intégrité anti-corruption et obtenu la certification éthique des affaires.
De l’avis d’Habib Fétini, « ce projet est le premier financé par la banque mondiale directement dans le secteur de la justice ». En effet, selon lui « Avant celui, l’assistance au secteur de la justice se faisait par des projets pour d’autres secteurs –généralement par le biais d’une composante ou d’une sous-composante de projets ».Toujours, si l’on en croit, il est également pilote en ce qui concerne sa démarche délibérée de contribuer à la pérennisation des institutions bénéficiaires par son utilisation des systèmes nationaux », avant d’en tirer une conclusion «c’est dans cette logique que ce projet ne crée ni une unité de coordination ni un comité de pilotage. La responsabilité de la coordination du projet revenant à la Cellule d’exécution administrative et financière du programme sectoriel justice alors que la fonction stratégique revient au comité de coordination et d’évaluation du programme sectoriel justice ».
Pour sa part, le ministre de l’économie soutient que « ce prêt va financer les actions devant permettre la réalisation de quatre objectifs. En l’en croire, ce projet permettra la mise en place d’une assistance technique pour l’appui de la réforme du cadre institutionnel et juridique en vue d’améliorer le climat de l’investissement au Sénégal. Il consiste à relever la performance et le niveau d’accessibilité des tribunaux ». ».Toujours dans le cadre des objectifs, le ministre Abdoulaye Diop pense que « Il participera au renforcement de la demande de bonne gouvernance mais aussi celui de la cellule d’exécution administrative et financière (Cedaf) crée au sein du Ministère de la justice ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
Le ministre de l’Economie et des Finances et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal ont paraphé l’accord de financement du projet de Gouvernance économique hier soir dans les locaux dudit ministère. Ce projet vise à soutenir le gouvernent sénégalais dans ses efforts pour l’amélioration de tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice
Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et le directeur des opérations pour le Sénégal de la Banque mondiale, Habib Fétini, ont procédé à la signature de la convention de financement. Une signature par laquelle la Banque mondiale met à la disposition du gouvernement du Sénégal un prêt d’un montant de 5200 000 Droits de Tirages Spéciaux (DTS) soit 4 milliards FCFA pour le financement du projet de Gouvernance Economique. L’objectif est de soutenir le Gouvernement sénégalais dans ses efforts en vue d’améliorer tous les aspects de fonctionnement du secteur de la justice relevant du climat de l’investissement .Il permet aussi d’augmenter le nombre d’entreprises ayant adopté le pacte d’intégrité anti-corruption et obtenu la certification éthique des affaires.
De l’avis d’Habib Fétini, « ce projet est le premier financé par la banque mondiale directement dans le secteur de la justice ». En effet, selon lui « Avant celui, l’assistance au secteur de la justice se faisait par des projets pour d’autres secteurs –généralement par le biais d’une composante ou d’une sous-composante de projets ».Toujours, si l’on en croit, il est également pilote en ce qui concerne sa démarche délibérée de contribuer à la pérennisation des institutions bénéficiaires par son utilisation des systèmes nationaux », avant d’en tirer une conclusion «c’est dans cette logique que ce projet ne crée ni une unité de coordination ni un comité de pilotage. La responsabilité de la coordination du projet revenant à la Cellule d’exécution administrative et financière du programme sectoriel justice alors que la fonction stratégique revient au comité de coordination et d’évaluation du programme sectoriel justice ».
Pour sa part, le ministre de l’économie soutient que « ce prêt va financer les actions devant permettre la réalisation de quatre objectifs. En l’en croire, ce projet permettra la mise en place d’une assistance technique pour l’appui de la réforme du cadre institutionnel et juridique en vue d’améliorer le climat de l’investissement au Sénégal. Il consiste à relever la performance et le niveau d’accessibilité des tribunaux ». ».Toujours dans le cadre des objectifs, le ministre Abdoulaye Diop pense que « Il participera au renforcement de la demande de bonne gouvernance mais aussi celui de la cellule d’exécution administrative et financière (Cedaf) crée au sein du Ministère de la justice ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
dimanche 11 juillet 2010
RAPPEL A DIEU DE SERIGNE BARRA FALILOU MBACKE
Parc lambaye ne se vide pas de ses commerçants baol-baol
Avec le rappel à Dieu de Sergine Barra, Parc lambaye vit toujours au rythme des activités des bal- baol. La même ambiance et le même décor , comme jadis
Une nouvelle n’est aussi triste que celle du rappel à Dieu de Serigne Mouhammadou Lamine Barra Mbacké , Khalifa général des mourides .Le saint homme s’est éteint hier à l’age de 86 ans.Un décès qui a plongé toute la population sénégalaise , mouride en particulier dans la douleur et la tristesse.Un événement qui a vidé Dakar de sa population.Si d’aucuns ont fait le déplacement, certains ont préféré rester.C’est le cas des commerçants baol-baol du Parc lambaye.Planqué au cœur de Dakar Plateau, ce lieu qui ressemble plus à un faubourg qu’à un marché demeure le fief de tous les vendeurs baol-baol établis à Dakar.C’est la même ambiance et le même qui y règnent.
Il est 15 heures à la rue Amadou Lahsane Ndoye X Avenue Lamine .Des étalent par-ci, par-là, des hangars juxtaposés anarchiquement, des lits , des pièces de voiture de toute marque.Tout cela dans un concert de klaxons de voiture et de cris des vendeurs et rabatteurs. « Hé monsieur ! viens ici. Hé madame ! que voulez vous ? du lit. » Crient les vendeurs à l’endroit des clients.
À la rue Alfred Goux , un homme s’est assis sur un banc, la quarantaine passée, chapelet à la main, attendent impatiemment les clients.Andala Guèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit , déclare : « Tout le monde ne peut pas faire le déplacement.Ce travail est notre gagne-pain.Comme le recommande la philosophie mouride, il faut se nourrir de la sueur de son front.L’essentiel, c’est de prier pour que Dieu l’accueille dans son paradis ».
Si certains justifient leur absence par obligations professionnelles, d’autres la voient autrement. Rue Amadou Lahsane Ndoye.Un hangar sous lequel est assis un homme sur une chaise roulante.Ayant requis l’anonymat, ce handicapé moteur soutient : « Je voulais partir ce matin, mais j’ai dû renoncer à cause des bousculades monstres dans les cars. Incha’allah, je serai demain à Touba » avant d’ajouter « Serigne Barra incarnait la droiture, la sagesse ».
Des témoignages qui sont confirmés par Andala Guèye qui révèle : « Barra Falilou aidait tout le monde et avait pitié de la jeunesse de Touba ».
Serigne Barra n’a suivi que les voies déjà tracées par ses prédécesseurs à savoir la vulgarisation des travaux de Serigne Ahmadou Bamba fondateur du mouridisme, la modernisation de la ville. C’est en substance ce que l’on peut tirer des propos des fidèles.
Idrissa SOW ( Stagiaire)
Avec le rappel à Dieu de Sergine Barra, Parc lambaye vit toujours au rythme des activités des bal- baol. La même ambiance et le même décor , comme jadis
Une nouvelle n’est aussi triste que celle du rappel à Dieu de Serigne Mouhammadou Lamine Barra Mbacké , Khalifa général des mourides .Le saint homme s’est éteint hier à l’age de 86 ans.Un décès qui a plongé toute la population sénégalaise , mouride en particulier dans la douleur et la tristesse.Un événement qui a vidé Dakar de sa population.Si d’aucuns ont fait le déplacement, certains ont préféré rester.C’est le cas des commerçants baol-baol du Parc lambaye.Planqué au cœur de Dakar Plateau, ce lieu qui ressemble plus à un faubourg qu’à un marché demeure le fief de tous les vendeurs baol-baol établis à Dakar.C’est la même ambiance et le même qui y règnent.
Il est 15 heures à la rue Amadou Lahsane Ndoye X Avenue Lamine .Des étalent par-ci, par-là, des hangars juxtaposés anarchiquement, des lits , des pièces de voiture de toute marque.Tout cela dans un concert de klaxons de voiture et de cris des vendeurs et rabatteurs. « Hé monsieur ! viens ici. Hé madame ! que voulez vous ? du lit. » Crient les vendeurs à l’endroit des clients.
À la rue Alfred Goux , un homme s’est assis sur un banc, la quarantaine passée, chapelet à la main, attendent impatiemment les clients.Andala Guèye, puisque c’est de lui qu’il s’agit , déclare : « Tout le monde ne peut pas faire le déplacement.Ce travail est notre gagne-pain.Comme le recommande la philosophie mouride, il faut se nourrir de la sueur de son front.L’essentiel, c’est de prier pour que Dieu l’accueille dans son paradis ».
Si certains justifient leur absence par obligations professionnelles, d’autres la voient autrement. Rue Amadou Lahsane Ndoye.Un hangar sous lequel est assis un homme sur une chaise roulante.Ayant requis l’anonymat, ce handicapé moteur soutient : « Je voulais partir ce matin, mais j’ai dû renoncer à cause des bousculades monstres dans les cars. Incha’allah, je serai demain à Touba » avant d’ajouter « Serigne Barra incarnait la droiture, la sagesse ».
Des témoignages qui sont confirmés par Andala Guèye qui révèle : « Barra Falilou aidait tout le monde et avait pitié de la jeunesse de Touba ».
Serigne Barra n’a suivi que les voies déjà tracées par ses prédécesseurs à savoir la vulgarisation des travaux de Serigne Ahmadou Bamba fondateur du mouridisme, la modernisation de la ville. C’est en substance ce que l’on peut tirer des propos des fidèles.
Idrissa SOW ( Stagiaire)
CHAMPIONNAT DE LUTTE AVEC FRAPPE AU STADE LAT DIOR DE THIÈS
Garga Mbossé et Saloum Saloum décrochent leurs tickets pour la finale
La capitale du Rail a accueilli les demi-finales de la quatrième édition du mini championnat de lutte avec frappe (Claf).Ces combats opposaient Garga Mbossé de l’écurie Door Doorat à l’An 2000 de l’écurie Jap d’une part, et Saloum-Saloum de Sakkou Xam-xam à Super Étoile de l’écurie Lansar d’une part.
Garga Mbossé de l’écurie Door Doorat a surclassé son adversaire du jour, An 2000 de Jap.frangin de Zoss, 2e de la poule A, a, en effet, mis fin à l’invincibilité de l'An 2000 qui a survolé la poule B. Deux uppercuts qui ont envoyé complètement le pensionnaire de Jap à terre.Dés l’entame du combat, l’enfant de l’Unité 3 n’a pas voulu laisser de marge de manœuvre à son adversaire. Il marche sur lui, obligeant An 2000 à reculer. Et s’en suit l’intervention de l’arbitre avec avertissement aux deux lutteurs. À la 6 mn, Garga réussit à l’attraper et l’envoie au sol. Le front du pensionnaire de l’écurie Jap touche le sol. Mais l’arbitre ne siffle pas pour autant.5 mn après la reprise de la seconde manche, Garga Mbossé envoie son antagoniste à terre par K.O.
Parti pour ravir la vedette de cette journée, le combat entre Saloum Saloum et Super Étoile a laissé un goût d’inachevé.Et pour cause Super étoile,2e de la poule A, est battu sur décision arbitrale après le temps réglementaire.Une décision que le protégé de Marx Margane conteste. D’ailleurs une victoire que tout le monde n’arrive pas à comprendre, d’autant plus que le sociétaire dirigeait le combat du début à la fin. En effet, dès le signal de l’arbitre,Super étoile marche sur lui et cherche la bagarre.Une invitation à laquelle Saloum Saloum n’a pas répondu, faisant même des retraits de corps pour casser le rythme du sociétaire de Lansar. A la reprise de la seconde manche, les deux lutteurs s’offrent à un spectacle de boxe. Faisant face à un bon bagarreur, le protégé de Birahim Ndiaye de l’écurie Sakkou xam-xam s’en sort avec une blessure. Direction Ardo.Après cet accrochage, le poulain de Birahim se réfugie derrière les barrières à chaque attaque. Et il récolte deux avertissements contre un pour Super Étoile. À la fin du temps réglementaire, les arbitres se concertent. La surprise fut générale lorsque Niokhor,l’arbitre de la rencontre, a donné la victoire à Saloum-Saloum.
En combats préliminaires, Zazou Ndiaye 2 de l’écurie Lansar a pris le dessus sur Cargo de Elh Mansour. Bour Taan a mordu la poussière devant Treize Ndir de Thiaroye sur mer .
La finale de cette quatrième édition du mini championnat de lutte avec frappe est prévue le 1er Aout.
Idrissa SOW stagiaire à Walf grandplace
Garga Mbossé et Saloum Saloum décrochent leurs tickets pour la finale
La capitale du Rail a accueilli les demi-finales de la quatrième édition du mini championnat de lutte avec frappe (Claf).Ces combats opposaient Garga Mbossé de l’écurie Door Doorat à l’An 2000 de l’écurie Jap d’une part, et Saloum-Saloum de Sakkou Xam-xam à Super Étoile de l’écurie Lansar d’une part.
Garga Mbossé de l’écurie Door Doorat a surclassé son adversaire du jour, An 2000 de Jap.frangin de Zoss, 2e de la poule A, a, en effet, mis fin à l’invincibilité de l'An 2000 qui a survolé la poule B. Deux uppercuts qui ont envoyé complètement le pensionnaire de Jap à terre.Dés l’entame du combat, l’enfant de l’Unité 3 n’a pas voulu laisser de marge de manœuvre à son adversaire. Il marche sur lui, obligeant An 2000 à reculer. Et s’en suit l’intervention de l’arbitre avec avertissement aux deux lutteurs. À la 6 mn, Garga réussit à l’attraper et l’envoie au sol. Le front du pensionnaire de l’écurie Jap touche le sol. Mais l’arbitre ne siffle pas pour autant.5 mn après la reprise de la seconde manche, Garga Mbossé envoie son antagoniste à terre par K.O.
Parti pour ravir la vedette de cette journée, le combat entre Saloum Saloum et Super Étoile a laissé un goût d’inachevé.Et pour cause Super étoile,2e de la poule A, est battu sur décision arbitrale après le temps réglementaire.Une décision que le protégé de Marx Margane conteste. D’ailleurs une victoire que tout le monde n’arrive pas à comprendre, d’autant plus que le sociétaire dirigeait le combat du début à la fin. En effet, dès le signal de l’arbitre,Super étoile marche sur lui et cherche la bagarre.Une invitation à laquelle Saloum Saloum n’a pas répondu, faisant même des retraits de corps pour casser le rythme du sociétaire de Lansar. A la reprise de la seconde manche, les deux lutteurs s’offrent à un spectacle de boxe. Faisant face à un bon bagarreur, le protégé de Birahim Ndiaye de l’écurie Sakkou xam-xam s’en sort avec une blessure. Direction Ardo.Après cet accrochage, le poulain de Birahim se réfugie derrière les barrières à chaque attaque. Et il récolte deux avertissements contre un pour Super Étoile. À la fin du temps réglementaire, les arbitres se concertent. La surprise fut générale lorsque Niokhor,l’arbitre de la rencontre, a donné la victoire à Saloum-Saloum.
En combats préliminaires, Zazou Ndiaye 2 de l’écurie Lansar a pris le dessus sur Cargo de Elh Mansour. Bour Taan a mordu la poussière devant Treize Ndir de Thiaroye sur mer .
La finale de cette quatrième édition du mini championnat de lutte avec frappe est prévue le 1er Aout.
Idrissa SOW stagiaire à Walf grandplace
POUR LE PAIEMENT DES TAXES SUR L’ELECTRICITÉ
Barthélemy Dias réclame plus d’1 milliard à la Sénélec
1milliard 59 millions fcfa. C’est ce que réclament les maires des communes et communes d’arrondissement de Dakar qui ont rendu visite hier à la direction générale de la Senelec. C’est dans le cadre d’une campagne pour récupérer les taxes sur l’électricité consommée.
«Nous sommes venus pour rentrer dans nos fonds», dira Barthélemy Dias à ses militants venus nombreux et scandant: «rendez-nous ce qui nous appartient».Après environ quatre heures de tête-à-tête avec les responsables de la direction générale de la Sénélec, le maire de Mermoz Sacré-Cœur est sorti rendre compte à son personnel.A l’en croire, la Sénélec doit aux mairies et communes d’arrondissement de Dakar la somme d’1 milliard 59 millions de taxes sur l’électricité consommée. Barthélemy Dias de poursuivre: «En 2009, la dette que la Sénélec devait à la commune d’arrondissement de Mermoz- sacré-cœur est équivalente à la moitié de son budget. Cette année, cette dette a presque triplé». Aussi, précise le maire de Mermoz Sacré-Cœur, les populations ont le droit de savoir ce qui se passe. Surtout en ce qui concerne «les subventions des Asc, les infrastructures hospitalières, le paiement du personnel des communes, etc». L’édile de Mermoz sacré-cœur pense que, contrairement aux mairies, les communes d’arrondissement ont d’énormes difficultés financières car elles ne disposent pas d’équipements marchands.
Toutefois, Dias affirme que les taxes seront épongées d’ici à la fin de l’année. «Nous allons recevoir prochainement un escompte», annonce-t-il. Avant de féliciter le directeur de la Sénélec. «Nous sommes fiers de ces échanges qui sont preuve de la responsabilité et de la disponibilité de la direction», se réjouit Barthélemy Dias.
Revenant sur la Sonatel, Dias fils dira qu’elle doit aux collectivités locales un pourcentage sur chaque facture payée. «Elle (Ndlr: la Sonatel) nous doit des milliards. Et c’est la troisième fois qu’on prenne à témoin l’opinion et la presse». Aliou Sow et Abdoulaye Baldé ne sont pas non plus épargnés. Au ministre des collectivités locales, le maire de Mermoz Sacré-Cœur fulmine: «Aliou n’a pas le droit de retirer les taxes sur l’électricité consommée et le reverser dans un compte unique. Je l’invite à ce qu’on ait des discussions sincères». L’Association des maires du Sénégal en a encore pris pour son grade.
Se prononçant sur le poste de vice-premier ministre, il affirme que le président de la République est assis sur un poudrage. Pis, dénonce Dias, «ce sont des enfantillages, la population est prise en otage».
Idrissa SOW (Stagiaire)
1milliard 59 millions fcfa. C’est ce que réclament les maires des communes et communes d’arrondissement de Dakar qui ont rendu visite hier à la direction générale de la Senelec. C’est dans le cadre d’une campagne pour récupérer les taxes sur l’électricité consommée.
«Nous sommes venus pour rentrer dans nos fonds», dira Barthélemy Dias à ses militants venus nombreux et scandant: «rendez-nous ce qui nous appartient».Après environ quatre heures de tête-à-tête avec les responsables de la direction générale de la Sénélec, le maire de Mermoz Sacré-Cœur est sorti rendre compte à son personnel.A l’en croire, la Sénélec doit aux mairies et communes d’arrondissement de Dakar la somme d’1 milliard 59 millions de taxes sur l’électricité consommée. Barthélemy Dias de poursuivre: «En 2009, la dette que la Sénélec devait à la commune d’arrondissement de Mermoz- sacré-cœur est équivalente à la moitié de son budget. Cette année, cette dette a presque triplé». Aussi, précise le maire de Mermoz Sacré-Cœur, les populations ont le droit de savoir ce qui se passe. Surtout en ce qui concerne «les subventions des Asc, les infrastructures hospitalières, le paiement du personnel des communes, etc». L’édile de Mermoz sacré-cœur pense que, contrairement aux mairies, les communes d’arrondissement ont d’énormes difficultés financières car elles ne disposent pas d’équipements marchands.
Toutefois, Dias affirme que les taxes seront épongées d’ici à la fin de l’année. «Nous allons recevoir prochainement un escompte», annonce-t-il. Avant de féliciter le directeur de la Sénélec. «Nous sommes fiers de ces échanges qui sont preuve de la responsabilité et de la disponibilité de la direction», se réjouit Barthélemy Dias.
Revenant sur la Sonatel, Dias fils dira qu’elle doit aux collectivités locales un pourcentage sur chaque facture payée. «Elle (Ndlr: la Sonatel) nous doit des milliards. Et c’est la troisième fois qu’on prenne à témoin l’opinion et la presse». Aliou Sow et Abdoulaye Baldé ne sont pas non plus épargnés. Au ministre des collectivités locales, le maire de Mermoz Sacré-Cœur fulmine: «Aliou n’a pas le droit de retirer les taxes sur l’électricité consommée et le reverser dans un compte unique. Je l’invite à ce qu’on ait des discussions sincères». L’Association des maires du Sénégal en a encore pris pour son grade.
Se prononçant sur le poste de vice-premier ministre, il affirme que le président de la République est assis sur un poudrage. Pis, dénonce Dias, «ce sont des enfantillages, la population est prise en otage».
Idrissa SOW (Stagiaire)
vendredi 9 juillet 2010
VISITE DE BARTHELEMY DIAS A LA SENELEC
« La Sénélec nous doit 1 milliard 59 millions »
Les maires des communes et communes d’arrondissement ont rendu visite à la direction générale de la Senelec.Ils entreprennent une campagne pour récupérer les taxes sur l’électricité consommée.Ils interpellent aussi le Ministre des Collectivités locales et le président de l’association des maires du Sénégal.
C’est devant une foule nombreuse, acquise à sa cause, que Barthélemy Dias a fait son apparition après environ quatre heures d’horloge de tête-à-tête avec la direction de la Senelec. « Rendez-nous ce qui nous appartient » criait le personnel de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré cœur, venu soutenir leur idylle.
C’est un Barthélemy qui ne mâche pas ses mots. Et pour preuve : « Nous sommes venus pour rentrer dans nos fonds », martèle-il. La sénélec doit aux mairies et communes d’arrondissement de Dakar 1 milliard 59 millions de taxes sur l’électricité consommée. Et pour sa commune, Dias soutient : « En 2009, la dette que la Sénélec devait à la commune d’arrondissement de Mermoz- sacré-cœur est équivalente à la moitié de son budget (de la commune). Cette année, cette dette a presque triplé », avant de poursuivre « C’est une façon de nous mettre à mal avec les populations à travers les subventions des Asc, les infrastructures hospitalières, le paiement du personnel des communes... . ».L’idylle de Mermoz sacré-cœur pense que, contrairement aux mairies, les communes d’arrondissement ont d’énormes difficultés financières car elles ne disposent pas d’équipements marchands.
Toutefois Dias affirme que les taxes seront épongées d’ici à fin de l’année. « Nous allons recevoir prochainement un escompte … » et Dias de féliciter le directeur de la Sénélec. « Nous sommes fiers des échanges qui font preuve de la responsabilité et de disponibilité de la direction... ».
Tendre, Barthélemy ne l’est pas avec la Sonatel, à qui il pointe un doigt. Et pour cause, elle doit aux collectivités un pourcentage sur chaque facture payée « Elle nous doit des milliards. Et c’est la troisième fois qu’on mette à témoin l’opinion et la presse ». Aliou Sow et Abdoulaye Baldé ne sont pas non plus épargnés. Au ministre des collectivités locales, il dit : « Aliou n’a pas le droit de retirer les taxes sur l’électricité consommée et le reverser dans un compte unique.je lui appelle à ce qu’on ait des discussions sincères ». Au président de l’Association des maires du Sénégal, le discours reste le même.
Se prononçant sur le poste de vice-premier ministre, il affirme que le Président de la République est assis sur un poudrage. « Ce sont des enfantillages. La population est prise en otage ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
Les maires des communes et communes d’arrondissement ont rendu visite à la direction générale de la Senelec.Ils entreprennent une campagne pour récupérer les taxes sur l’électricité consommée.Ils interpellent aussi le Ministre des Collectivités locales et le président de l’association des maires du Sénégal.
C’est devant une foule nombreuse, acquise à sa cause, que Barthélemy Dias a fait son apparition après environ quatre heures d’horloge de tête-à-tête avec la direction de la Senelec. « Rendez-nous ce qui nous appartient » criait le personnel de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré cœur, venu soutenir leur idylle.
C’est un Barthélemy qui ne mâche pas ses mots. Et pour preuve : « Nous sommes venus pour rentrer dans nos fonds », martèle-il. La sénélec doit aux mairies et communes d’arrondissement de Dakar 1 milliard 59 millions de taxes sur l’électricité consommée. Et pour sa commune, Dias soutient : « En 2009, la dette que la Sénélec devait à la commune d’arrondissement de Mermoz- sacré-cœur est équivalente à la moitié de son budget (de la commune). Cette année, cette dette a presque triplé », avant de poursuivre « C’est une façon de nous mettre à mal avec les populations à travers les subventions des Asc, les infrastructures hospitalières, le paiement du personnel des communes... . ».L’idylle de Mermoz sacré-cœur pense que, contrairement aux mairies, les communes d’arrondissement ont d’énormes difficultés financières car elles ne disposent pas d’équipements marchands.
Toutefois Dias affirme que les taxes seront épongées d’ici à fin de l’année. « Nous allons recevoir prochainement un escompte … » et Dias de féliciter le directeur de la Sénélec. « Nous sommes fiers des échanges qui font preuve de la responsabilité et de disponibilité de la direction... ».
Tendre, Barthélemy ne l’est pas avec la Sonatel, à qui il pointe un doigt. Et pour cause, elle doit aux collectivités un pourcentage sur chaque facture payée « Elle nous doit des milliards. Et c’est la troisième fois qu’on mette à témoin l’opinion et la presse ». Aliou Sow et Abdoulaye Baldé ne sont pas non plus épargnés. Au ministre des collectivités locales, il dit : « Aliou n’a pas le droit de retirer les taxes sur l’électricité consommée et le reverser dans un compte unique.je lui appelle à ce qu’on ait des discussions sincères ». Au président de l’Association des maires du Sénégal, le discours reste le même.
Se prononçant sur le poste de vice-premier ministre, il affirme que le Président de la République est assis sur un poudrage. « Ce sont des enfantillages. La population est prise en otage ».
Idrissa SOW (Stagiaire)
lundi 5 juillet 2010
LA "BEAUTE DES AMES"
De l'amour pour ne pas se faire des ennemis
Ousmane Diop a lancé son deuxième livre la Beauté des Ames" hier soir.C'était au Cyber Sinkou de l'Université Cheikh Anta Diop.Dans une salle pleine comme un oeuf.
" La Beauté des Ames" est le deuxième livre d'Ousmane Diop après "Ivres Désirs".Ce livre écrit sur un ton aigre-doux, où le cri est à peine plus haut que le chant, traduit la présence d'un volcan sourd, tapi dans les cendres légères d'une patience qui s'érode.il nous fait voyager, dans la poésie, sans risque parce que son oeuvre entreprend de résoudre la problématique équation de l'enracinement.
Par "Beauté des Ames" Ousmane Diop vient confirmer le talent qu'on connait de lui.Ces vers en sont une parfaite illustration.
"Un jour sur terre.»
"La vie naîtra"
"A la rencontre de nos deux rivières"
"Peut être même demain matin
"Dans des parures de soie et de satin"
."C'est une prière, une invitation à ne pas se créer des ennemies" a t-il expliqué."Mon problème est constitué du plus grand problème que sont:la vie elle-même, dans ses facettes multiples, avec ses joies et ses peines, ses ombres et intrigues sordides qui font ombrage à l'amour, à la fraternité, à la "beauté des âmes", explique t-il
.Ce chef d'oeuvre est le fruit d'une longue haleine car selon le jeune poète, il a du mettre deux ans pour mettre le livre sur le marché.
Venus nombreux, sa famille ses amis collègues, hommes de lettres et éditeurs ont eu droit à une belle prestation de l'écrivain qui les a gratifié de jolis vers de poésie."Au bout de ma rue..j'ai renconté mon frère.Je l'ai embrassé parce que je l'aime.Bats toi frère pour réussir.C'est ça le sentier de la réussite".avant de poursuivre:"Il n'existe d'autres dieux qu'Allah.C'est pourquoi je lui ai tendu mes bras, mais ils sont lourds.J'ai dit à mon Dieu d'ouvrir la "Beauté des Ames" et non la "gueule des armes".
Pour joindre l'utile à l'agréable, l'assistance a eu droit à une animation musicale et poétique "Le 1er après midi de la porale" assurée par le poète et parolier Lamine Mbaye et son groupe.Des artistes comme Maty Thiam Dogo sont de la partie
Idrissa SOW ( Stagiaire )à Walfgrandplace
Ousmane Diop a lancé son deuxième livre la Beauté des Ames" hier soir.C'était au Cyber Sinkou de l'Université Cheikh Anta Diop.Dans une salle pleine comme un oeuf.
" La Beauté des Ames" est le deuxième livre d'Ousmane Diop après "Ivres Désirs".Ce livre écrit sur un ton aigre-doux, où le cri est à peine plus haut que le chant, traduit la présence d'un volcan sourd, tapi dans les cendres légères d'une patience qui s'érode.il nous fait voyager, dans la poésie, sans risque parce que son oeuvre entreprend de résoudre la problématique équation de l'enracinement.
Par "Beauté des Ames" Ousmane Diop vient confirmer le talent qu'on connait de lui.Ces vers en sont une parfaite illustration.
"Un jour sur terre.»
"La vie naîtra"
"A la rencontre de nos deux rivières"
"Peut être même demain matin
"Dans des parures de soie et de satin"
."C'est une prière, une invitation à ne pas se créer des ennemies" a t-il expliqué."Mon problème est constitué du plus grand problème que sont:la vie elle-même, dans ses facettes multiples, avec ses joies et ses peines, ses ombres et intrigues sordides qui font ombrage à l'amour, à la fraternité, à la "beauté des âmes", explique t-il
.Ce chef d'oeuvre est le fruit d'une longue haleine car selon le jeune poète, il a du mettre deux ans pour mettre le livre sur le marché.
Venus nombreux, sa famille ses amis collègues, hommes de lettres et éditeurs ont eu droit à une belle prestation de l'écrivain qui les a gratifié de jolis vers de poésie."Au bout de ma rue..j'ai renconté mon frère.Je l'ai embrassé parce que je l'aime.Bats toi frère pour réussir.C'est ça le sentier de la réussite".avant de poursuivre:"Il n'existe d'autres dieux qu'Allah.C'est pourquoi je lui ai tendu mes bras, mais ils sont lourds.J'ai dit à mon Dieu d'ouvrir la "Beauté des Ames" et non la "gueule des armes".
Pour joindre l'utile à l'agréable, l'assistance a eu droit à une animation musicale et poétique "Le 1er après midi de la porale" assurée par le poète et parolier Lamine Mbaye et son groupe.Des artistes comme Maty Thiam Dogo sont de la partie
Idrissa SOW ( Stagiaire )à Walfgrandplace
lundi 28 juin 2010
samedi 19 juin 2010
jeudi 17 juin 2010
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
Sitor vient de bénéficier d’un soutien sans faille.Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar comptent accompagner le patron du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) en mettant sur pieds une association .Il s’agit du mouvement d’appui à l’action de Sitor Ndour (Maas-étudiants) lancé hier soir dans le pavillon A.
Dans une salle archicomble, les campusards, venus nombreux, ont unanimement porté leur choix sur Samba Sow. Une confiance que le tout nouveau patron de Maas magnifie. « Je vous remercie sincèrement du fonds du cœur .Je suis tellement surpris car je ne m’attendais pas à ça » a-t-il lancé à ses camarades d’amphithèatre. Et Samba de poursuivre : « le combat qui nous attends sera dur. Je vous exhorte à vous armer de courage, de volonté et d’abnégation pour concrétiser les actions de notre patron ». Conscients de la situation que traverse Sitor ces temps ci, les membres du « Maas » comptent s’ériger en bouclier contre toute attaque.Si on en croit M. Sow, « le Maas est prêt à affronter les détracteurs de M. Sito ,qui à travers leurs manœuvres, cherchent à ternir son image » avant de se demander : « pourquoi une telle manœuvre alors que Sitor est entrain d’abattre un énorme travail au sien du campus ? »
Même frustration chez Lindor Ly ,porte parole et chargé de relations extérieures de « Maas » qui se dit prêt à mourir pour Sitor . « On est prêt dans tous les domaines, pour aller au front ».Et Ly de poursuivre « M.Ndour est l’homme qu’il faut à l’Université parce qu’il est plus prêt des étudiants.Il est trop sensible des étudiants.Donc il est de notre devoir de l’aider »
Dans une salle archicomble, les campusards, venus nombreux, ont unanimement porté leur choix sur Samba Sow. Une confiance que le tout nouveau patron de Maas magnifie. « Je vous remercie sincèrement du fonds du cœur .Je suis tellement surpris car je ne m’attendais pas à ça » a-t-il lancé à ses camarades d’amphithèatre. Et Samba de poursuivre : « le combat qui nous attends sera dur. Je vous exhorte à vous armer de courage, de volonté et d’abnégation pour concrétiser les actions de notre patron ». Conscients de la situation que traverse Sitor ces temps ci, les membres du « Maas » comptent s’ériger en bouclier contre toute attaque.Si on en croit M. Sow, « le Maas est prêt à affronter les détracteurs de M. Sito ,qui à travers leurs manœuvres, cherchent à ternir son image » avant de se demander : « pourquoi une telle manœuvre alors que Sitor est entrain d’abattre un énorme travail au sien du campus ? »
Même frustration chez Lindor Ly ,porte parole et chargé de relations extérieures de « Maas » qui se dit prêt à mourir pour Sitor . « On est prêt dans tous les domaines, pour aller au front ».Et Ly de poursuivre « M.Ndour est l’homme qu’il faut à l’Université parce qu’il est plus prêt des étudiants.Il est trop sensible des étudiants.Donc il est de notre devoir de l’aider »
jeudi 13 mai 2010
Paiement des bourses à l'Université Cheikh Anta Diop
________________________________________
Certains étudiants font fortune sur le dos de leurs camarades d’amphithéâtre
Après les violents affrontements entre étudiants et forces de l'ordre qui ont fait deux blessés graves du côté des campusards ,le campus social est rythmé par le paiement des nouvelles attributions. Un moment propice pour se faire argent avec la corrruption qui ne cesse de gagner de terrain au sein du temple du savoir.Ce,certains étudiants n'hésitent pas à débourser de l'argent pour se faire payer.
Vendredi 07 avril 2010.Il est 07heures au campus social de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( UCAD).Le soleil commence déjà à darder ses rayons sur quelques étudiants ,massés devant le restaurant Self pour prendre le petit déjeuner.
En face,se trouve le pavillon D,,juste à côté de la mosquée.Cet immeuble abrite derrière lui,en face de la troisième salle du restaurant Argentin,le guichet de paiement des étudiants du département d'anglais.
De petits groupes commencent déjà à se former.Certains sont assis sur des "bancs jaxlé",d'autres sont restés debout,attendant l'arrivée du gérant de la liste de paiement.Cette dernière est composée de plusieurs lots,dont chacun d'eux est constitué de dix (10) étudiants.
Quelques instants après ,arrive un étudiant,grand de taille,vêtu de jean noir et d'un tressis.C'est la ruée vers le jeune bonhomme de ces centaines d'étudiants qui essaient chacun de lui remettre sa carte d'étudiant mais Mbaye,puisque c'est de lui qu'il s'agit,semble les ignorer pour le moment.Il prépare l'appel qui permet,selon lui,de vérifier les absences mais certains ne l'entendent pas de cette oreille car selon eux ,il veut en profiter pour inserrer quelques étudiants,moyennant une somme d'argent."C'est un corrompu,il veut vendre nos places à certains individus qui ont la paresse de venir s'inscrire",martèlent -ils.Mais Mbaye semble ne pas prêter attention à leurs contestations.Abdou thiam ! Ibrahima ...!Modou....,....!, apelle t-il."Barre-les s'ils sont absents,il y a beaucoup d'étudiants non inscrits" lui suggèrent quelques-uns,soucieux de se faire une place.
Séne,l'un des absents qui viennent d'arriver,solder ses comptes avec le gérant."Pourquoi barres tu mon nom! Toi, tu n'est pas digne d'un étudiant,tu me fais vomir",martelle t-il.Des propos que Mbaye trouve déplacés."Laissez-moi ,je vais le tuer ce goss.Je ne sius pas ton alter égo" lâche t-il.Mais l'homme fort du jour n'arrive pas à s'échapper des mains de quelques étudiants venus s'interposer entre les deux antagonistes.Cependant,ils parviennent à se calmer.
Mbaye",est ce qu'on peut se voir un instant",crie un étudiant qui se trouve à une dizaine de mètres du guichet.Les hommes se sont restés longtemps en aparté,mais tout semble être règlé, avec le visage tout souriant de l'étudiant.A la question de savoir du but de leur entretien,il avance "Vous savez,ici tout est question de business.Je lui ai demandé simplement de me mettre quelque part,en moyennant quelque chose",confie-il.
Au pavillon I,la situation est la même.Des étudiants,chemisier à la main,yeux rivés sur le guichet,attendent l'arrivée du payeur.A. Guèye,étudiant à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) dit avoir passé la nuit au guichet."Je suis là depuis hier.De plus,j'ai payé trois mille francs pour figurer sur le lot 2",laisse t-il entendre.
Une situation,en plus des besoins de tout genre et de mauvaises conditions,pousse certains étudiants à sortir de l'argent pour se faire payer.Un phénomène qui prend de l'ampleur de plus en plus dans tous les guichets de l'Université.
Idrissa Sow cesti
Certains étudiants font fortune sur le dos de leurs camarades d’amphithéâtre
Après les violents affrontements entre étudiants et forces de l'ordre qui ont fait deux blessés graves du côté des campusards ,le campus social est rythmé par le paiement des nouvelles attributions. Un moment propice pour se faire argent avec la corrruption qui ne cesse de gagner de terrain au sein du temple du savoir.Ce,certains étudiants n'hésitent pas à débourser de l'argent pour se faire payer.
Vendredi 07 avril 2010.Il est 07heures au campus social de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( UCAD).Le soleil commence déjà à darder ses rayons sur quelques étudiants ,massés devant le restaurant Self pour prendre le petit déjeuner.
En face,se trouve le pavillon D,,juste à côté de la mosquée.Cet immeuble abrite derrière lui,en face de la troisième salle du restaurant Argentin,le guichet de paiement des étudiants du département d'anglais.
De petits groupes commencent déjà à se former.Certains sont assis sur des "bancs jaxlé",d'autres sont restés debout,attendant l'arrivée du gérant de la liste de paiement.Cette dernière est composée de plusieurs lots,dont chacun d'eux est constitué de dix (10) étudiants.
Quelques instants après ,arrive un étudiant,grand de taille,vêtu de jean noir et d'un tressis.C'est la ruée vers le jeune bonhomme de ces centaines d'étudiants qui essaient chacun de lui remettre sa carte d'étudiant mais Mbaye,puisque c'est de lui qu'il s'agit,semble les ignorer pour le moment.Il prépare l'appel qui permet,selon lui,de vérifier les absences mais certains ne l'entendent pas de cette oreille car selon eux ,il veut en profiter pour inserrer quelques étudiants,moyennant une somme d'argent."C'est un corrompu,il veut vendre nos places à certains individus qui ont la paresse de venir s'inscrire",martèlent -ils.Mais Mbaye semble ne pas prêter attention à leurs contestations.Abdou thiam ! Ibrahima ...!Modou....,....!, apelle t-il."Barre-les s'ils sont absents,il y a beaucoup d'étudiants non inscrits" lui suggèrent quelques-uns,soucieux de se faire une place.
Séne,l'un des absents qui viennent d'arriver,solder ses comptes avec le gérant."Pourquoi barres tu mon nom! Toi, tu n'est pas digne d'un étudiant,tu me fais vomir",martelle t-il.Des propos que Mbaye trouve déplacés."Laissez-moi ,je vais le tuer ce goss.Je ne sius pas ton alter égo" lâche t-il.Mais l'homme fort du jour n'arrive pas à s'échapper des mains de quelques étudiants venus s'interposer entre les deux antagonistes.Cependant,ils parviennent à se calmer.
Mbaye",est ce qu'on peut se voir un instant",crie un étudiant qui se trouve à une dizaine de mètres du guichet.Les hommes se sont restés longtemps en aparté,mais tout semble être règlé, avec le visage tout souriant de l'étudiant.A la question de savoir du but de leur entretien,il avance "Vous savez,ici tout est question de business.Je lui ai demandé simplement de me mettre quelque part,en moyennant quelque chose",confie-il.
Au pavillon I,la situation est la même.Des étudiants,chemisier à la main,yeux rivés sur le guichet,attendent l'arrivée du payeur.A. Guèye,étudiant à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) dit avoir passé la nuit au guichet."Je suis là depuis hier.De plus,j'ai payé trois mille francs pour figurer sur le lot 2",laisse t-il entendre.
Une situation,en plus des besoins de tout genre et de mauvaises conditions,pousse certains étudiants à sortir de l'argent pour se faire payer.Un phénomène qui prend de l'ampleur de plus en plus dans tous les guichets de l'Université.
Idrissa Sow cesti
mardi 4 mai 2010
Visite de la Gouverneure Générale du Canada au Cesti
Michaelle Jean pense que " le métier de journaliste a besoin d’une éthique, de la responsabilité citoyenne».
" L’engagement et la rigueur des journalistes pour ne pas donner de force à l’afro-pessimisme d’une Afrique pourtant riche de tout et surtout de ses enfants. la responsabilité citoyenne d’informer est un acte de rigueur et d’engagement",tels sont les propos de la Gouverneure Générale qui ouvrait le panel qui portait sur le thème « le rôle des médias dans l’émergence d’une nouvelle Afrique». La cérémonie s’est déroulée en fin de matinée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,ce vendredi 16 avril.
Introduisant la table ronde sur "le rôle des médias dans l’émergence d’une nouvelle Afrique",la Gouverneur générale du Canada appelle les journalistes à l’engagement et à la rigueur pour ne pas donner de force à l’afro-pessimisme d’une Afrique pourtant riche de tout et surtout de ses enfants. La responsabilité citoyenne d’informer est un acte de rigueur et d’engagement,a t-elle martelé. Mme la Gouverneure générale du Canada a,pour appuyer ses propos, cité des exemples très pathétiques des conditions de travail des journalistes dans son pays natal, Haïti. Elle y était au cours d’un travail qu’elle faisait pour son organe canadien. «Les journalistes travaillent sans moyens. Ils marchaient plusieurs kilomètres pour rencontrer les populations, dans un pays où le travail de journaliste n’est pas trop permis», a-t-elle laissé entendre. "Des personnes engagées y ont même perdu leur vie"..Pourtant ces gens continuent d’informer parce que pour Michaëlla Jean, le journalisme doit être un état de vigilance pour empêcher qui que ce soit d’abuser des concitoyens. Et c’est en cela que ce travail doit se faire correctement. C’est pourquoi, «c’est là que ce métier de journalisme a besoin d’une éthique, de la responsabilité citoyenne». Car, il faut le dire, a noté Mme la Gouverneure générale du Canada, "c’est pour le devoir de mémoire, de combat contre la différence et contre l’ignorance. Mieux, il est, aussi, le chemin le plus sûr pour se sortir de la misère." Ainsi, elle se dit convaincue "qu’informer est un devoir". C'est auprès de ces journalistes que j'ai connu la force de tenir le micro"
L’ancienne journaliste et animatrice de télévision estime que "l’éducation est le moyen le plus puissant d’affranchissement". Pour étayer ses propos, la native d’Haïti a cité l’ancien Président du Sénégal, le poète, Léopold sédar Senghor. «Nul doute que la scolarisation et l’éducation sont des formes d’investissement humains les plus aboutis », a-t-elle déclaré. C’est dans cette logique que Michaëlla Jean a cru que le Président Senghor a très tôt été habité par la démocratie. Et en créant le Centre des sciences et techniques de l’information (CESTI) en 1965, il voyait en lui le centre de formation des gardiens de la démocratie, pour faire progresser le développement de l’Etat de droit.
Mame Less Camara,enseignanat au Cesti et l'un des panelistes du jour,est revenu sur l'historique de la presse au Sénégal.A l'en croire, la création de la première impremerie à Saint-Louis du Sénégal en 1856 a joué un role important dans l'évolution de la presse au Sénégal.Et de quelle manière?
"D'une part,elle a permis à la presse de trouver un terrain pour se perenniser et d'autre part elle lui a permis de disposer un moyen pour circuler ou s'amplifier à travers le pays", a t-il argué.
Son Excellence la Gouverneure Générale a par ailleurs salué la coopération sénégalo-canadienne avant de magnifier la pertinence des panélistes.
Idrissa Sow
" L’engagement et la rigueur des journalistes pour ne pas donner de force à l’afro-pessimisme d’une Afrique pourtant riche de tout et surtout de ses enfants. la responsabilité citoyenne d’informer est un acte de rigueur et d’engagement",tels sont les propos de la Gouverneure Générale qui ouvrait le panel qui portait sur le thème « le rôle des médias dans l’émergence d’une nouvelle Afrique». La cérémonie s’est déroulée en fin de matinée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,ce vendredi 16 avril.
Introduisant la table ronde sur "le rôle des médias dans l’émergence d’une nouvelle Afrique",la Gouverneur générale du Canada appelle les journalistes à l’engagement et à la rigueur pour ne pas donner de force à l’afro-pessimisme d’une Afrique pourtant riche de tout et surtout de ses enfants. La responsabilité citoyenne d’informer est un acte de rigueur et d’engagement,a t-elle martelé. Mme la Gouverneure générale du Canada a,pour appuyer ses propos, cité des exemples très pathétiques des conditions de travail des journalistes dans son pays natal, Haïti. Elle y était au cours d’un travail qu’elle faisait pour son organe canadien. «Les journalistes travaillent sans moyens. Ils marchaient plusieurs kilomètres pour rencontrer les populations, dans un pays où le travail de journaliste n’est pas trop permis», a-t-elle laissé entendre. "Des personnes engagées y ont même perdu leur vie"..Pourtant ces gens continuent d’informer parce que pour Michaëlla Jean, le journalisme doit être un état de vigilance pour empêcher qui que ce soit d’abuser des concitoyens. Et c’est en cela que ce travail doit se faire correctement. C’est pourquoi, «c’est là que ce métier de journalisme a besoin d’une éthique, de la responsabilité citoyenne». Car, il faut le dire, a noté Mme la Gouverneure générale du Canada, "c’est pour le devoir de mémoire, de combat contre la différence et contre l’ignorance. Mieux, il est, aussi, le chemin le plus sûr pour se sortir de la misère." Ainsi, elle se dit convaincue "qu’informer est un devoir". C'est auprès de ces journalistes que j'ai connu la force de tenir le micro"
L’ancienne journaliste et animatrice de télévision estime que "l’éducation est le moyen le plus puissant d’affranchissement". Pour étayer ses propos, la native d’Haïti a cité l’ancien Président du Sénégal, le poète, Léopold sédar Senghor. «Nul doute que la scolarisation et l’éducation sont des formes d’investissement humains les plus aboutis », a-t-elle déclaré. C’est dans cette logique que Michaëlla Jean a cru que le Président Senghor a très tôt été habité par la démocratie. Et en créant le Centre des sciences et techniques de l’information (CESTI) en 1965, il voyait en lui le centre de formation des gardiens de la démocratie, pour faire progresser le développement de l’Etat de droit.
Mame Less Camara,enseignanat au Cesti et l'un des panelistes du jour,est revenu sur l'historique de la presse au Sénégal.A l'en croire, la création de la première impremerie à Saint-Louis du Sénégal en 1856 a joué un role important dans l'évolution de la presse au Sénégal.Et de quelle manière?
"D'une part,elle a permis à la presse de trouver un terrain pour se perenniser et d'autre part elle lui a permis de disposer un moyen pour circuler ou s'amplifier à travers le pays", a t-il argué.
Son Excellence la Gouverneure Générale a par ailleurs salué la coopération sénégalo-canadienne avant de magnifier la pertinence des panélistes.
Idrissa Sow
Les étudiants de première année battent le macadam.
L’université Cheikh Anta Diop a été, ce mercredi 28 avril, le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et étudiants de première année. C’es derniers , non contents du retard des paiements des nouvelles attributions, ont détourné deux bus Dakar Dem Dikk et contraint le service du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) à fermer les restaurants
.
Quand Dieu veut quelque chose, il crée les conditions, dit l’adage mais pour l’étudiant puisqu’il n’est pas dieu,il part au front. Et les nouveaux bacheliers l’ont bien prouvé ce mardi 27avril aux environs de 22h.Las d’attendre des bourses qui tardent à tomber, ils n’ont trouvé d’autres alternatives que de déverser leur bile sur les bus Dakar Dem Dikk (3D) et sur les pauvres passagers, une façon de se faire entendre par les autorités.Motivés jusqu’aux bouts des ongles, les étudiants détournent deux bus 3D avant de demander aux chauffeurs de les garer devant le pavillon B.Non satisfaits de ce qu’ils viennent de faire, ils crèvent les pneus.
Mercredi 28 avril. Il est 6h de matin, tout le monde se prépare pour le petit déjeuner. Surgis on ne sait d’où, les grévistes forment de petits groupes. Cette fois ils décident de passer à la vitesse supérieure .Et,c’est les restaurants universitaires qui sont pris d’assaut .Sûrs de leur supériorité numérique,les révoltés parviennent , d’un coup,à envahir les restaurants malgré la forte résistance des vigiles.C’est la casse totale.Tasses réduites en poussières ,cuillères et coûteaux cassés. « Ce n’est pas normal, la casse peut être fatale pour nous puisque les restaurants nous arrangent, nous tous » ,lâche Ibou Faye étudiant en 3ème année à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) .
A 7h, fatigués d’attendre la réouverture des restaurants, quelques étudiants envahissent les boutiques et les vendeurs de « café touba ».Comme l’occasion fait le larron,ces vendeurs se frottent les mains.Amadou Dia,boutiquier sis à côté du pavillon I, soutient que le front lui a permis d’écouler tous les stocks de pains et de café en une seule journée.Hé Dia !jaay ma.. !( Hé Dia ! vends –moi). Dia ! donne moi du café… !Boy !je suis le premier, donne moi…je dois partir à la fac, crient –ils, pressés de prendre leur petit dejeuner de peur de rater leurs cours. Mais c’est sans compter avec la détermination des grévistes qui envahissent les amphithéatres pour faire sortir leurs camarades.Et tout le monde de se diriger vers la grande porte de l’Université en face de l’avenue Cheikh Anta Diop.C’est la grande offensive.C’est l’histoire du chat et de la souris qui commence entre étudiants et éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi).Et aux étudiants d’ouvrir les hostilités.La riposte ne se fait pas attendre. Aux éléments du gmi de larguer des bombes lacrymogènes.Pan ! Pan ! Pan…. pan ! détonnent les coups de balles en caoutchouc.C’est le sauve-qui-peut. Woy sama ndèye (cri de détresse) ! ,crie un étudiant touché,qui voulait sortir par la grande porte.De l’autre côté, près du pavillon N,des dames cherchent désespérément une sortie mais elles seront laissées passer ,après quelques minutes de panique.
Devant le pavillon, se constitue une masse d’étudiants, venus observer le front.Avancez jusqu’au pavillon PM !regardez devant vous ,il y a un thioy (flic), crient –ils à l’endroit de leurs camarades.
Après deux heures de temps d’échauffourées, les grévistes se replient au niveau du pavillon Q. »Il est 12h ,il faut qu’on aille voir de quoi mettre dans le ventre,suggère l’un des étudiants assis sous l’arbre tout près de la boutique qui fait face au pavillon .Et d’un coup,poursuivis par on ne sait quoi,ils se dirigent,d’un bloc,vers le restaurant argentin,devant lequel se trouvent quelques vigiles qui voulaient les empêcher d’entrer. Peine perdue puisque la supériorité est passée par là. C’est ainsi qu’ils se servent par eux-mêmes.Tey nguenté toubab la (aujourd’hui,c’est entrée gratuite) ,lance un étudiant.Ils sont suivis par les étudiants qui étaient dans les rangs,attendant d’être servis.Créant ainsi un désordre monstre.Néanmoins les vigiles parviennent à mettre de l’ordre .
Tout le monde étant servi sans un ticket, c’est l’heure de regagner les chambres pour se reposer dans l’espoir d’être payé dans les jours à venir, suite à l’intervention de la direction des bourses.
IDRISSA SOW
.
Quand Dieu veut quelque chose, il crée les conditions, dit l’adage mais pour l’étudiant puisqu’il n’est pas dieu,il part au front. Et les nouveaux bacheliers l’ont bien prouvé ce mardi 27avril aux environs de 22h.Las d’attendre des bourses qui tardent à tomber, ils n’ont trouvé d’autres alternatives que de déverser leur bile sur les bus Dakar Dem Dikk (3D) et sur les pauvres passagers, une façon de se faire entendre par les autorités.Motivés jusqu’aux bouts des ongles, les étudiants détournent deux bus 3D avant de demander aux chauffeurs de les garer devant le pavillon B.Non satisfaits de ce qu’ils viennent de faire, ils crèvent les pneus.
Mercredi 28 avril. Il est 6h de matin, tout le monde se prépare pour le petit déjeuner. Surgis on ne sait d’où, les grévistes forment de petits groupes. Cette fois ils décident de passer à la vitesse supérieure .Et,c’est les restaurants universitaires qui sont pris d’assaut .Sûrs de leur supériorité numérique,les révoltés parviennent , d’un coup,à envahir les restaurants malgré la forte résistance des vigiles.C’est la casse totale.Tasses réduites en poussières ,cuillères et coûteaux cassés. « Ce n’est pas normal, la casse peut être fatale pour nous puisque les restaurants nous arrangent, nous tous » ,lâche Ibou Faye étudiant en 3ème année à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) .
A 7h, fatigués d’attendre la réouverture des restaurants, quelques étudiants envahissent les boutiques et les vendeurs de « café touba ».Comme l’occasion fait le larron,ces vendeurs se frottent les mains.Amadou Dia,boutiquier sis à côté du pavillon I, soutient que le front lui a permis d’écouler tous les stocks de pains et de café en une seule journée.Hé Dia !jaay ma.. !( Hé Dia ! vends –moi). Dia ! donne moi du café… !Boy !je suis le premier, donne moi…je dois partir à la fac, crient –ils, pressés de prendre leur petit dejeuner de peur de rater leurs cours. Mais c’est sans compter avec la détermination des grévistes qui envahissent les amphithéatres pour faire sortir leurs camarades.Et tout le monde de se diriger vers la grande porte de l’Université en face de l’avenue Cheikh Anta Diop.C’est la grande offensive.C’est l’histoire du chat et de la souris qui commence entre étudiants et éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi).Et aux étudiants d’ouvrir les hostilités.La riposte ne se fait pas attendre. Aux éléments du gmi de larguer des bombes lacrymogènes.Pan ! Pan ! Pan…. pan ! détonnent les coups de balles en caoutchouc.C’est le sauve-qui-peut. Woy sama ndèye (cri de détresse) ! ,crie un étudiant touché,qui voulait sortir par la grande porte.De l’autre côté, près du pavillon N,des dames cherchent désespérément une sortie mais elles seront laissées passer ,après quelques minutes de panique.
Devant le pavillon, se constitue une masse d’étudiants, venus observer le front.Avancez jusqu’au pavillon PM !regardez devant vous ,il y a un thioy (flic), crient –ils à l’endroit de leurs camarades.
Après deux heures de temps d’échauffourées, les grévistes se replient au niveau du pavillon Q. »Il est 12h ,il faut qu’on aille voir de quoi mettre dans le ventre,suggère l’un des étudiants assis sous l’arbre tout près de la boutique qui fait face au pavillon .Et d’un coup,poursuivis par on ne sait quoi,ils se dirigent,d’un bloc,vers le restaurant argentin,devant lequel se trouvent quelques vigiles qui voulaient les empêcher d’entrer. Peine perdue puisque la supériorité est passée par là. C’est ainsi qu’ils se servent par eux-mêmes.Tey nguenté toubab la (aujourd’hui,c’est entrée gratuite) ,lance un étudiant.Ils sont suivis par les étudiants qui étaient dans les rangs,attendant d’être servis.Créant ainsi un désordre monstre.Néanmoins les vigiles parviennent à mettre de l’ordre .
Tout le monde étant servi sans un ticket, c’est l’heure de regagner les chambres pour se reposer dans l’espoir d’être payé dans les jours à venir, suite à l’intervention de la direction des bourses.
IDRISSA SOW
mardi 13 avril 2010
APS
Agence de Presse Sénégalaise
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SENEGAL-PRESSE-REVUE
La politique et l’exploitation minière en exergue
Dakar, 13 avr (APS) -
mardi 13 avril 2010, par Boubacar Kante
Les sujets se rapportant à l’actualité politique sont les plus abondamment évoqués mardi par les quotidiens, dont certains s’intéressent en même temps aux questions relatives à l’exploitation minière, à la faveur de l’ouverture à Dakar de la première édition du Salon international des mines.
Le quotidien L’Observateur ouvre ainsi son édition sur la loi sur la parité absolue entre hommes et femmes pour l’accès aux fonctions électives dont le décret a été signé par le président de la République Abdoulaye Wade.
L’Observateur renseigne à cet égard qu’un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale, qui précise que ‘’toute liste qui ne prendrait pas en compte cette parité sera disqualifiée’’ pour les compétitions électorales.
Sud Quotidien se demande si le Manifeste citoyen pour la refondation du pays, dont Serigne Mansour Sy Djamil est l’un des responsables, va faire jonction avec l’opposition, vu que l’un et l’autre militent pour que l’alternance soit alternée.
’’Le Comité d’initiative dudit manifeste avait invité samedi les citoyens à s’approprier ce document pour la refondation du pays, avant d’entamer une visite chez les leaders de l’opposition’’, selon Sud Quotidien.
Pendant ce temps, Thiey Le Journal estime que ‘’le feu couve réellement sous la cendre’’ au Parti socialiste (PS, opposition), en parlant de ‘’divergences’’ entre certains responsables de ce parti qui peineraient, selon la presse, à s’accorder sur la personne qui porterait la candidature de ce parti à la prochaine présidentielle.
‘’Ce qui se passe est une manifestation de la démocratie qui existe dans notre parti’’, avait réagi le premier responsable du PS, Ousmane Tanor Dieng, mais ‘’la vérité c’est qu’il y a réellement +danger+ à la maison du Parti socialiste’’ où Khalifa Sall, nouvellement porté à la mairie de Dakar, ‘’prend de l’épaisseur’’.
Le quotidien Rewmi évoque à sa une les bonnes feuilles d’un ouvrage que l’ancien ministre Assane Diagne s’apprête à publier et qui s’intitulerait ‘’la République, l’Etat et le nouveau pouvoir’’, selon le journal.
Entre politique et faits de société, Le Quotidien annonce que le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (CDEPS qui réunit les patrons de presse) sert une sommation interpellative au ministre de la Communication Moustapha Guirassy, pour l’amener à rendre public, dans un délai de 8 jours, l’arrêt de répartition de l’aide à la presse de l’exercice 2009.
Walfadjri ouvre sur la première édition du Salon international des mines de Dakar (SIM 2010), qui se poursuit à Dakar, en rapportant que le président Wade, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, ‘’dénonce la concurrence des étrangers’’ dans l’exploitation minière.
Sur le même sujet, Le Soleil indique le président Wade a demandé que les populations locales puissent bénéficier de 20 pour cent des revenus tirés de l’exploitation minière, plaidant pour ‘’une concertation internationale sur les mines pour redéfinir les rapports entre les gouvernements et les sociétés minières’’.
Le Populaire et Kotch s’intéressent aux faits divers, le premier rapportant qu’un ‘’sans-papiers’’ sénégalais vivant en Italie et ‘’présenté comme un violent’’, a été arrêté pour avoir cambriolé 19 pharmacies à Milan.
Kotch lui donne le beau rôle à un autre émigré, un financier établi aux Etats-Unis depuis 32 ans, qui réclame un demi milliard de francs CFA à un avocat sénégalais qu’il avait chargé de l’achat d’une maison.
Le football et la lutte se partagent l’intérêt des quotidiens sportifs, à l’image de Walf Sports ouvrant sur ‘’les Lions qui marchent vers le titre’’. Le journal cite ainsi Mamadou Niang et Souleymane Diawara, de l’Olympique de Marseille, en tête de la Ligue française.
Stades interroge Moussa Sow sur la vie au sein de la Tanière, l’antre des Lions du football. ‘’Les histoires de clan sont derrière nous’’, confie au journal l’attaquant de Rennes, une équipe de la Ligue 1 française.
Sunu Lamb, quotidien spécialisé dans l’actualité de la lutte, s’interroge à propos du crédit qu’il faut donner au mystique, après la défaire de Modou Lô et d’Ama Baldé. Les deux lutteurs sont considérés comme faisant partie des acteurs ayant le plus recours au mystique.
Selon Le Matin, l’irruption du fisc dans l’arène, au-delà du débat que cela suscite, ‘’lève aussi un coin du voile sur certaines pratiques qui ont cours dans l’arène, dont le fait de publier des cachets loin des réelles sommes versées au CNG, les dessous-de-table, la nébuleuse autour du contrat de sponsoring ou les fausses déclarations de certains promoteurs sur les recettes gagnées par-ci et par-là’’.
P.-S.
BK/AD
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o Sport
o Télécommunications
o Tourisme
o Transports
Dans la même rubrique
* La politique et l’exploitation minière en exergue
* Les sujets politiques en priorité
* L’Initiative ‘’Suxali Jaboot’’ en vedette
* Le Monument de la Renaissance encore au devant de l’actualité
* Les quotidiens se réjouissent de la baisse du coût de l’hémodialyse
* Divers sujets à la une des quotidiens dakarois
* Les journaux saluent le succès de Wade et la victoire de Yékini
* Le Monument de la Renaissance africaine et les nouveaux locaux de Walf à la une
* Le racket sur les routes à la une
* La situation en Casamance à la une
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SENEGAL-PRESSE-REVUE
La politique et l’exploitation minière en exergue
Dakar, 13 avr (APS) -
mardi 13 avril 2010, par Boubacar Kante
Les sujets se rapportant à l’actualité politique sont les plus abondamment évoqués mardi par les quotidiens, dont certains s’intéressent en même temps aux questions relatives à l’exploitation minière, à la faveur de l’ouverture à Dakar de la première édition du Salon international des mines.
Le quotidien L’Observateur ouvre ainsi son édition sur la loi sur la parité absolue entre hommes et femmes pour l’accès aux fonctions électives dont le décret a été signé par le président de la République Abdoulaye Wade.
L’Observateur renseigne à cet égard qu’un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale, qui précise que ‘’toute liste qui ne prendrait pas en compte cette parité sera disqualifiée’’ pour les compétitions électorales.
Sud Quotidien se demande si le Manifeste citoyen pour la refondation du pays, dont Serigne Mansour Sy Djamil est l’un des responsables, va faire jonction avec l’opposition, vu que l’un et l’autre militent pour que l’alternance soit alternée.
’’Le Comité d’initiative dudit manifeste avait invité samedi les citoyens à s’approprier ce document pour la refondation du pays, avant d’entamer une visite chez les leaders de l’opposition’’, selon Sud Quotidien.
Pendant ce temps, Thiey Le Journal estime que ‘’le feu couve réellement sous la cendre’’ au Parti socialiste (PS, opposition), en parlant de ‘’divergences’’ entre certains responsables de ce parti qui peineraient, selon la presse, à s’accorder sur la personne qui porterait la candidature de ce parti à la prochaine présidentielle.
‘’Ce qui se passe est une manifestation de la démocratie qui existe dans notre parti’’, avait réagi le premier responsable du PS, Ousmane Tanor Dieng, mais ‘’la vérité c’est qu’il y a réellement +danger+ à la maison du Parti socialiste’’ où Khalifa Sall, nouvellement porté à la mairie de Dakar, ‘’prend de l’épaisseur’’.
Le quotidien Rewmi évoque à sa une les bonnes feuilles d’un ouvrage que l’ancien ministre Assane Diagne s’apprête à publier et qui s’intitulerait ‘’la République, l’Etat et le nouveau pouvoir’’, selon le journal.
Entre politique et faits de société, Le Quotidien annonce que le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (CDEPS qui réunit les patrons de presse) sert une sommation interpellative au ministre de la Communication Moustapha Guirassy, pour l’amener à rendre public, dans un délai de 8 jours, l’arrêt de répartition de l’aide à la presse de l’exercice 2009.
Walfadjri ouvre sur la première édition du Salon international des mines de Dakar (SIM 2010), qui se poursuit à Dakar, en rapportant que le président Wade, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, ‘’dénonce la concurrence des étrangers’’ dans l’exploitation minière.
Sur le même sujet, Le Soleil indique le président Wade a demandé que les populations locales puissent bénéficier de 20 pour cent des revenus tirés de l’exploitation minière, plaidant pour ‘’une concertation internationale sur les mines pour redéfinir les rapports entre les gouvernements et les sociétés minières’’.
Le Populaire et Kotch s’intéressent aux faits divers, le premier rapportant qu’un ‘’sans-papiers’’ sénégalais vivant en Italie et ‘’présenté comme un violent’’, a été arrêté pour avoir cambriolé 19 pharmacies à Milan.
Kotch lui donne le beau rôle à un autre émigré, un financier établi aux Etats-Unis depuis 32 ans, qui réclame un demi milliard de francs CFA à un avocat sénégalais qu’il avait chargé de l’achat d’une maison.
Le football et la lutte se partagent l’intérêt des quotidiens sportifs, à l’image de Walf Sports ouvrant sur ‘’les Lions qui marchent vers le titre’’. Le journal cite ainsi Mamadou Niang et Souleymane Diawara, de l’Olympique de Marseille, en tête de la Ligue française.
Stades interroge Moussa Sow sur la vie au sein de la Tanière, l’antre des Lions du football. ‘’Les histoires de clan sont derrière nous’’, confie au journal l’attaquant de Rennes, une équipe de la Ligue 1 française.
Sunu Lamb, quotidien spécialisé dans l’actualité de la lutte, s’interroge à propos du crédit qu’il faut donner au mystique, après la défaire de Modou Lô et d’Ama Baldé. Les deux lutteurs sont considérés comme faisant partie des acteurs ayant le plus recours au mystique.
Selon Le Matin, l’irruption du fisc dans l’arène, au-delà du débat que cela suscite, ‘’lève aussi un coin du voile sur certaines pratiques qui ont cours dans l’arène, dont le fait de publier des cachets loin des réelles sommes versées au CNG, les dessous-de-table, la nébuleuse autour du contrat de sponsoring ou les fausses déclarations de certains promoteurs sur les recettes gagnées par-ci et par-là’’.
P.-S.
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dimanche 11 avril 2010
PROBLEMATIQUE DE LA CONSTITUTION EN AFRIQUE

« Heurs et Malheurs de la constitution en Afrique »
Le laboratoire d’Etudes juridiques et politiques (LEJPO)de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop a tenu une conférence de presse ce Samedi 10 Avril au sein de ladite faculté. Au cours de ce point de presse ,intitulé Heurs et malheurs de la constitution en Afrique, le conférencier ,le Pr Ameth Ndiaye ,docteur en droit et maître assistant ,a fait un éclairage technique et conceptuel du sujet avant de passer à la problématique de la constitution en Afrique..
Considérée comme principes et organes qui gouvernent l’Etat ,pour ne pas dire le statut ,la constitution demeure ,sans doute ,l’une des plus grandes problématiques de l’Afrique post-coloniale.C’est du moins l’avis du P.r Ndiaye .A l’en croire ,avec la constitution ,nous sommes à la fin et au début de l’histoire des sociétés modernes africaines. D’ailleurs ,a t-il soutenu, c’est ce qui constitue la pertinence du thème car il n’y a pas un jour ou l’on ne fait pas allusion à la constitution, ou elle n’est pas magnifiée ,sublimée ,blâmée ou contrariée .Toutes choses qui font aujourd’hui qu’on s’arrête sur la constitution ,pour essayer ensemble d’apporter des solutions aux problèmes qui la gangrènent.
Un avis d’ailleurs partagé par Zacob Ndiaye ,juge constitutionnel et professeur ,,mais qui ajoute que cette problématique est liée à un manque de culture démocratique mais pas à l’application des textes .Il sera rejoint par le directeur du LEJPO ,le Pr Demba Sy qui pense que les textes ne se mettent en œuvre tous seuls .La constitution, a t-il soutenu, doit être l’appropriation des populations .Ce qui le pousse à magnifier le rôle de la société civile béninoise qui a contraint Mathieu Kerekou à se limiter à son troisième mandat. C’est donc une façon de dire non aux Présidents qui veulent s’éterniser au pouvoir en supprimant la constitution comme le fut le cas du Président nigérien, Mamadou Tandian..
Houphouët Boigny ne disait il pas que l’on ne quitte pas le pouvoir ,on meurt au pouvoir ? Il urge donc de fermenter un nouveau type de citoyens dans nos universités et d’impliquer davantage la société civile dans la protection de la constitution.
Interpellé sur l’orthographe du mot « Heurs » ,le Pr Ndiaye répond que c’était simplement un façon de replonger le monde dans la nécessité ,pour mieux appréhender les concepts et les notions .C’est donc comprendre que par heurs ,notre bonheur ou notre malheur est un jeu de mots, a t-il soutenu.. A l’en croire ,c’est une façon de montrer à travers ce mot ,qu’il est possible d’assister à la renaissance de la constitution en Afrique.
mardi 30 mars 2010
Président, Le Mont Nu Ment
Le Monument de la renaissance africaine fait partie des grands projets culturels du président de la République du Sénégal. Haut de 50 mètres, il symbolise la liberté, la fraternité humaine, le dialogue des cultures. Il annonce le retour de l'Afrique, une Afrique qui assume son passé, tout son passé et se tourne résolument vers l'avenir à la rencontre des peuples et cultures du monde.
Au Sénégal par contre, le débat est souvent mal abordé car uniquement axé sur les plans religieux (certains parlent d'idolâtrie) et financier (un coût qui se chiffre à une dizaine de milliards de francs Cfa). D'autres ont poussé la critique jusqu'à relever le caractère misogyne et insultant de cette statue constatant une femme dénudée en raison de 'la longueur jugée insuffisante d'un pagne qui laisse apercevoir une jambe nue'. Le monument suscite des questions, mais les plus étonnantes viennent de ceux qui affirment sans discernement que cette oeuvre d'art serait destinée à la vénération et qui nous rappellent que la fabrication, la possession ou l'achat des statues en guise d'adoration ou de vénération est formellement interdite par l'Islam. Même si la très sérieuse Isesco nous apprend très justement que la représentation animale ou humaine est possible dans l'Islam si elle n'est faite que pour la beaut
Ces attaques peuvent trouver leur justification dans plusieurs contextes
1.La situation économique et sociale du pays
Lors d’une visite sur le chantier, le week-end dernier, le chef de l’Etat a révélé que 35% des recettes générées par le Monument de la renaissance africaine lui reviennent. Une quote-part que Me Wade compte reverser à une Fondation dont la gestion sera confiée à son fils. Cette décision du président de la République n’est pas encore effective, car nombre d’écueils juridiques se dressent sur le chemin de son application. D’après les éclairages d’Ahmet Ndiaye, professeur de Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), «toutes les contestations à cette décision de Wade tiennent du fait de l’imbroglio juridique qui entoure cette affaire». D’une part, il note la nécessité de lever «le flou artistique qui entoure la nature juridique du Monument de la renaissance». En effet, il explique que si l’édifice est versé dans le droit du patrimoine culturel national, la volonté de Me Wade pourrait souffrir du point de vue de la légalité.
2.La gestion des fonds générés par le Monument
De l’analyse juridique de M. Ndiaye, il relève, «en réalité, qu’il est interdit au chef de l’Etat, du fait de sa posture, d’avoir des actions ou des parts dans des entreprises ou sociétés à but commercial».
Cette restriction imposée au chef de l’Etat se justifie par la volonté d’éviter des collisions d’intérêts au cœur desquels le Président pourrait se trouver. D’autre part, le Professeur de Droit public fait noter une autre équation juridique à résoudre avant l’application de la décision du chef de l’Etat d’avoir un pourcentage sur les recettes du monument. La demande de parts de Me Wade est faite au nom de la propreté intellectuelle de la statue. Seulement, à ce sujet, le spécialiste de droit convoque la loi de 1973, complétée par celle de 2008 qui exigent que «le chef de l’Etat soit le concepteur ou le co-concepteur de la statue avant de réclamer la propriété intellectuelle». Mais, si le chef de l’Etat n’a eu que l’idée et non la conception, la réclamation des droits de propriété intellectuelle ne prospère pas. Sur ce point, l’assurance est donnée par Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il jure que «le chef de l’Etat est, à lui seul, le dessinateur, le concepteur et l’artiste qui a donné forme à la statue». De ce point de vue et «en sa qualité de citoyen, il est libre de réclamer les droits de propriété intellectuelle sur son œuvre», déduit-il.
3.Ethique et morale
Outre les arguments juridiques qui conditionnent l’obtention des 35% décidés par Me Wade sur les retombées financières du Monument de la renaissance africaine, M. Ndiaye convoque «la morale et l’éthique pour constater, sans peine majeure, que la démarche initiée par Me Wade peut souffrir de sérieuses récriminations». L’argument avancé pour justifier cette position du juriste est que «le terrain appartient à l’Etat et les ressources utilisées pour les travaux proviennent de deniers publics». Qui plus est, M. Ndiaye raisonne : «Si la décision de Me Wade est maintenue, il va falloir établir un contrat entre l’Etat et celui qui l’incarne.» D’où le désordre que cela crée.
Mais, d’après les explications du ministre de la Communication, la décision de Me Wade ne souffre d’aucune illégalité, même s’il informe que le «Monument appartient à l’Etat». Par contre, Moustapha Guirassy refuse que l’on veuille trouver un problème à ce que le chef de l’Etat réclame des droits sur un bien de l’Etat. Non sans préciser que «Me Wade ne réclame pas de parts sur des recettes, mais juste ses droits sur une œuvre qui lui appartient.
Au Sénégal par contre, le débat est souvent mal abordé car uniquement axé sur les plans religieux (certains parlent d'idolâtrie) et financier (un coût qui se chiffre à une dizaine de milliards de francs Cfa). D'autres ont poussé la critique jusqu'à relever le caractère misogyne et insultant de cette statue constatant une femme dénudée en raison de 'la longueur jugée insuffisante d'un pagne qui laisse apercevoir une jambe nue'. Le monument suscite des questions, mais les plus étonnantes viennent de ceux qui affirment sans discernement que cette oeuvre d'art serait destinée à la vénération et qui nous rappellent que la fabrication, la possession ou l'achat des statues en guise d'adoration ou de vénération est formellement interdite par l'Islam. Même si la très sérieuse Isesco nous apprend très justement que la représentation animale ou humaine est possible dans l'Islam si elle n'est faite que pour la beaut
Ces attaques peuvent trouver leur justification dans plusieurs contextes
1.La situation économique et sociale du pays
Lors d’une visite sur le chantier, le week-end dernier, le chef de l’Etat a révélé que 35% des recettes générées par le Monument de la renaissance africaine lui reviennent. Une quote-part que Me Wade compte reverser à une Fondation dont la gestion sera confiée à son fils. Cette décision du président de la République n’est pas encore effective, car nombre d’écueils juridiques se dressent sur le chemin de son application. D’après les éclairages d’Ahmet Ndiaye, professeur de Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), «toutes les contestations à cette décision de Wade tiennent du fait de l’imbroglio juridique qui entoure cette affaire». D’une part, il note la nécessité de lever «le flou artistique qui entoure la nature juridique du Monument de la renaissance». En effet, il explique que si l’édifice est versé dans le droit du patrimoine culturel national, la volonté de Me Wade pourrait souffrir du point de vue de la légalité.
2.La gestion des fonds générés par le Monument
De l’analyse juridique de M. Ndiaye, il relève, «en réalité, qu’il est interdit au chef de l’Etat, du fait de sa posture, d’avoir des actions ou des parts dans des entreprises ou sociétés à but commercial».
Cette restriction imposée au chef de l’Etat se justifie par la volonté d’éviter des collisions d’intérêts au cœur desquels le Président pourrait se trouver. D’autre part, le Professeur de Droit public fait noter une autre équation juridique à résoudre avant l’application de la décision du chef de l’Etat d’avoir un pourcentage sur les recettes du monument. La demande de parts de Me Wade est faite au nom de la propreté intellectuelle de la statue. Seulement, à ce sujet, le spécialiste de droit convoque la loi de 1973, complétée par celle de 2008 qui exigent que «le chef de l’Etat soit le concepteur ou le co-concepteur de la statue avant de réclamer la propriété intellectuelle». Mais, si le chef de l’Etat n’a eu que l’idée et non la conception, la réclamation des droits de propriété intellectuelle ne prospère pas. Sur ce point, l’assurance est donnée par Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il jure que «le chef de l’Etat est, à lui seul, le dessinateur, le concepteur et l’artiste qui a donné forme à la statue». De ce point de vue et «en sa qualité de citoyen, il est libre de réclamer les droits de propriété intellectuelle sur son œuvre», déduit-il.
3.Ethique et morale
Outre les arguments juridiques qui conditionnent l’obtention des 35% décidés par Me Wade sur les retombées financières du Monument de la renaissance africaine, M. Ndiaye convoque «la morale et l’éthique pour constater, sans peine majeure, que la démarche initiée par Me Wade peut souffrir de sérieuses récriminations». L’argument avancé pour justifier cette position du juriste est que «le terrain appartient à l’Etat et les ressources utilisées pour les travaux proviennent de deniers publics». Qui plus est, M. Ndiaye raisonne : «Si la décision de Me Wade est maintenue, il va falloir établir un contrat entre l’Etat et celui qui l’incarne.» D’où le désordre que cela crée.
Mais, d’après les explications du ministre de la Communication, la décision de Me Wade ne souffre d’aucune illégalité, même s’il informe que le «Monument appartient à l’Etat». Par contre, Moustapha Guirassy refuse que l’on veuille trouver un problème à ce que le chef de l’Etat réclame des droits sur un bien de l’Etat. Non sans préciser que «Me Wade ne réclame pas de parts sur des recettes, mais juste ses droits sur une œuvre qui lui appartient.
lundi 29 mars 2010
La coupe du monde est elle un facteur de developpement?
Lourde tâche que d’organiser une Coupe du Monde de football : être hôte d’un tel évènement est synonyme d’importantes conséquences économiques pour le pays organisateur. Jugez-en d’après les vues satellites de certains stades (ici, là ou là) : les sommes investies pour rénover ou construire les infrastructures sportives ont été considérables. Mais ça ne s’arrête pas là. En effet, si mettre aux normes un stade est une chose, en permettre l’accès en est une autre. Par exemple, en 2006, les collectivités locales et le gouvernement allemands ont dépensé 250 millions d’Euro dans les moyens de transports munichois. Il en va de même pour l’Afrique du Sud, pays hôte de la Coupe du Monde de football 2010, où le gouvernement a prévu de dépenser presque 300 millions d’Euro pour l’aménagement des stades, et environ 1 milliard d’Euro dans le développement d’un réseau ferroviaire capable de relier les grandes villes du pays.
Sans être une conséquence systématique, une victoire en Coupe du Monde peut aussi être un facteur important pour l’économie du pays organisateur. En France par exemple, le PIB (produit intérieur brut) a maintenu sa progression de manière confortable en 1998 (3.5%) et 1999 (3%) après la victoire des bleus d’Aimé Jacquet (contre 2.3% en 1997). Cela s’explique par trois facteurs majeurs :
une augmentation de l’afflux de voyageurs étrangers dans le pays hôte, durant la période de la Coupe du Monde bien sûr, mais également durant les mois suivants (et dans une moindre mesure, les années),
les victoires et défaites provoquent des variations boursières,
pour les pays réalisant de bonnes performances, la hausse du moral de la population provoque une stimulation du marché et améliore la productivité du pays.
Quoi qu’il arrive, il est très difficile, surtout dans le contexte de crise actuel, de tirer des conclusions précises sur les conséquences économiques qu’aura la Coupe du Monde 2010 sur l’économie de l’Afrique du Sud, sur le long terme. Selon Wikipedia, certaines études ont montré une relative concordance, dans les pays en développement, entre les périodes d’expansion économique et les résultats en Coupe du Monde. L’analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion mais certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs, avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe. L’oeuf avant la poule ?http://images.google.sn/imgres?imgurl=http://images.webnetters.org/coupe-du-monde.jpg&imgrefurl=http://forum.webnetters.org/Web/search/mondial%2B2010/&usg=__UfKPKdlabFedjH9iWK-sakg8YX0=&h=449&w=600&sz=87&hl=fr&start=8&um=1&itbs=1&tbnid=kpmnkJHQbSvI8M:&tbnh=101&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dcoupe%2Bdu%2Bmonde%2B2010%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26tbs%3Disch:1
Sans être une conséquence systématique, une victoire en Coupe du Monde peut aussi être un facteur important pour l’économie du pays organisateur. En France par exemple, le PIB (produit intérieur brut) a maintenu sa progression de manière confortable en 1998 (3.5%) et 1999 (3%) après la victoire des bleus d’Aimé Jacquet (contre 2.3% en 1997). Cela s’explique par trois facteurs majeurs :
une augmentation de l’afflux de voyageurs étrangers dans le pays hôte, durant la période de la Coupe du Monde bien sûr, mais également durant les mois suivants (et dans une moindre mesure, les années),
les victoires et défaites provoquent des variations boursières,
pour les pays réalisant de bonnes performances, la hausse du moral de la population provoque une stimulation du marché et améliore la productivité du pays.
Quoi qu’il arrive, il est très difficile, surtout dans le contexte de crise actuel, de tirer des conclusions précises sur les conséquences économiques qu’aura la Coupe du Monde 2010 sur l’économie de l’Afrique du Sud, sur le long terme. Selon Wikipedia, certaines études ont montré une relative concordance, dans les pays en développement, entre les périodes d’expansion économique et les résultats en Coupe du Monde. L’analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion mais certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs, avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe. L’oeuf avant la poule ?http://images.google.sn/imgres?imgurl=http://images.webnetters.org/coupe-du-monde.jpg&imgrefurl=http://forum.webnetters.org/Web/search/mondial%2B2010/&usg=__UfKPKdlabFedjH9iWK-sakg8YX0=&h=449&w=600&sz=87&hl=fr&start=8&um=1&itbs=1&tbnid=kpmnkJHQbSvI8M:&tbnh=101&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dcoupe%2Bdu%2Bmonde%2B2010%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26tbs%3Disch:1
samedi 20 mars 2010
La faim est elle toujours liée à la pauvreté?

Par faim,on entend un besoin d'alimentation après un certain temps sans nourriture.Mais le problème majeur consiste à se demander si ce besoin est du à certains facteurs telle que la pauvreté.
Dans la plupart des cas,la faim est due à la pauvreté.Dépourvu de moyens,l'homme fait face à d'énormes difficultés pour subvenir à ses besoins.Ce manque de moyens est en grande partie lié à la conjoncture due à la crise économique et financière,à l'instabilité politique de certains pays du sud du sahara ,de l'asie du Sud et de l'Amerique du sud.En temoigne l'exode rural qui constitue un grand dilemme pour les autorités étatiques avec la prolifération des bidonvilles.
Cependant force est de constater que ces concepts ne sont pas toujours liés.Etre riche ne veut pas dire forcément manger à sa faim.Faut entendre par là quantité et qualité.
Dans la plupart des pays en conflits ,bien que riche ,l'homme a du mal manger à sa faim.
Dans la plupart des cas,la faim est due à la pauvreté.Dépourvu de moyens,l'homme fait face à d'énormes difficultés pour subvenir à ses besoins.Ce manque de moyens est en grande partie lié à la conjoncture due à la crise économique et financière,à l'instabilité politique de certains pays du sud du sahara ,de l'asie du Sud et de l'Amerique du sud.En temoigne l'exode rural qui constitue un grand dilemme pour les autorités étatiques avec la prolifération des bidonvilles.
Cependant force est de constater que ces concepts ne sont pas toujours liés.Etre riche ne veut pas dire forcément manger à sa faim.Faut entendre par là quantité et qualité.
Dans la plupart des pays en conflits ,bien que riche ,l'homme a du mal manger à sa faim.
vendredi 19 mars 2010
jeudi 18 mars 2010
Bilan des 50 ans des indépendances des pays africains

l'Amicale des étudiants du Centre dEtudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) de Dakar a organisé une conférence de presse sur le bilan des 50 ans de l'independance des pays africains,ce Mercredi 17 Mars à la cafétaria dudit centre.Une conférence animée par Ismail Madior Fall,constitutionnaliste ,Thierno Diop professeur en sociologie politique au cesti et Barka Ba comme modérateur.
Un thème traité sous différents angles par les conférenciers.Adama Ndione étudiant en 2ème au cesti met en exergue le role joué par la littérature pour l'accession des pays africains à la souveraineté internationale. "Les africains font face actuellement à un problème de leadership.En outre ,on a noté une désillusion des africains après le départ des occidentaux" ,martèle t-il.
"Il n'ya d'hommes forts dans une démocratie" a laché d'entrée Ismail M.Fall.En effet ,selon lui,la démocratie postule légalité.
M. Fall est revenu sur les processus démocratiques en Afrique.Il soutient que les pays africains n'arrivent toujours à franchir les phases de routinisation.A part le Senegal,le seul disposant de fichier electoral,qui peine à consolider son système.
Un argument battu en brèche par T. Diop qui pense que nos pays sont des néo-colonnies.Il suggère une anlyse fine de la situation. "Les concepts de démocrtie et Droit de l'homme constituent un piège pour l'Afrique,ils sont importés d'Occident" martèle t-il.
Selon I.M.Fall ,ces contraductions constituent la richesse de la confèrence,sont complémentaires.Mais le hic est qu'ils ne sont pas de la meme génération,d'ou la divergence de leurs points de vie.
Une occasion saisie par M.Thierno Diop pour montrer sa fidelite au marxisme dont il se glorifie.Une conference riche de par les differents angles sous lesquels elle a ete traitee
Un thème traité sous différents angles par les conférenciers.Adama Ndione étudiant en 2ème au cesti met en exergue le role joué par la littérature pour l'accession des pays africains à la souveraineté internationale. "Les africains font face actuellement à un problème de leadership.En outre ,on a noté une désillusion des africains après le départ des occidentaux" ,martèle t-il.
"Il n'ya d'hommes forts dans une démocratie" a laché d'entrée Ismail M.Fall.En effet ,selon lui,la démocratie postule légalité.
M. Fall est revenu sur les processus démocratiques en Afrique.Il soutient que les pays africains n'arrivent toujours à franchir les phases de routinisation.A part le Senegal,le seul disposant de fichier electoral,qui peine à consolider son système.
Un argument battu en brèche par T. Diop qui pense que nos pays sont des néo-colonnies.Il suggère une anlyse fine de la situation. "Les concepts de démocrtie et Droit de l'homme constituent un piège pour l'Afrique,ils sont importés d'Occident" martèle t-il.
Selon I.M.Fall ,ces contraductions constituent la richesse de la confèrence,sont complémentaires.Mais le hic est qu'ils ne sont pas de la meme génération,d'ou la divergence de leurs points de vie.
Une occasion saisie par M.Thierno Diop pour montrer sa fidelite au marxisme dont il se glorifie.Une conference riche de par les differents angles sous lesquels elle a ete traitee
vendredi 19 février 2010
L'U.C.A.D ,bastion des voleurs!!!!!

L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar n'a plus son lustre d'antan.Elle est devenue le lieu d'attraction pour ne pas dire le piont de mire des voleurs,du moins si l'on se refère aux nombreux cas de vols enregistrés au sein du campus.Au sein de ce temple de savoir ,l'on se demande meme si les campusards ne seraient pas les auteurs de ces malfrats.Mais tout porte à le croire .Récemment ,un ami à moi ,avec qui je partage la meme chambre,a été victime d'un vol.Le maudit s'est introduit nuitamment dans notre chambre à travers les fenetres pour s'accaparer de son sac contenant ses pièces administratives et didactiques.. Vu la gravité de ces actes ,les autorités sont appelées à réagir en assurant la sécurité des étudiants .
lundi 15 février 2010
Quel gachis!

Le lancement du cinquantenaire de l'accession du Sénégal à la souveraineté internationale s'est transformé à une bamboula dans un pays qui n'arrive toujours pas à sortir du marasme économique dans lequel il déambule lamentablement.Le peuple en a marre:on a besoin d'un nouveau souffle.Les autorités ont elles pensé à la banlieue,au monde rural,bref aux parias de la société.
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